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Rencontre OFB-Ifremer au Congrès mondial de la Nature

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Samedi 4 septembre, Pierre Dubreuil et François Houllier, respectivement directeur général de l’OFB et président de l’Ifremer, ont échangé lors d’une conférence intitulée « Connaître et agir pour la biodiversité marine » au Pavillon France. À cette occasion, ils ont présenté l’accord-cadre signé en mars dernier et les projets à venir.

Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé l’organisation d’un sommet dédié aux océans d’ici fin 2021-début 2022, l’OFB et l’Ifremer ont présenté les engagements pris ensemble lors de l’accord-cadre signé en mars 2021. Dès 2020, les deux établissement avaient déjà décidé de se fixer des orientations plus précises, avec la signature définissant plusieurs orientations stratégiques.
Ce samedi matin, Pierre Dubreuil s’est félicité de la décision du Président de la République : « L’océan est un enjeu majeur de survie de l’humanité mais aussi un enjeu de connaissance. Nous devons unir nos forces car connaitre est essentiel pour agir. »

Cette collaboration OFB-Ifremer représente l’alliance entre la connaissance et l’action. Faire savoir, c’est tout l’enjeu, en mettant à disposition les données sur le site milieu marin France mais surtout les rendre accessibles pour le grand public. « Il existe des territoires marins où l’on gère la biodiversité en rassemblant les acteurs pour agir sur les pressions, et ça marche ! », ajoute le directeur général de l’OFB, en prenant pour exemple les actions menées notamment dans les parcs naturels marins.

Des programmes déjà lancés

François Houllier, président directeur général de l’Ifremer a présenté les projets sur lesquels les équipes sont mobilisées. Pour améliorer les dispositifs d’observation des captures accidentelles de cétacés, un grand programme a été créé. « L’université de La Rochelle, le CNRS, l’Ifremer et l’OFB travaillent ensemble pour comprendre l’écosystème à l’échelle du golfe de Gascogne. Nous devons armer la recherche pour sensibiliser le grand public », argumente François Houllier.
Un comité des parties prenantes a été créé pour rassembler tous les partenaires identifiés pour faire avancer la recherche. Et Pierre Dubreuil d’ajouter : « Il faut dépasser le cercle des experts et embarquer l’ensemble de la société, mettre la connaissance à la portée de tous pour mobiliser tous les citoyens. »

Présent dans la salle, le ministre de la Culture et de l’environnement de Polynésie Française, Heremoana Maamaatuaiahutapu est intervenu en clôture des échanges : « Pour nous, la nature est totalement intégrée à notre vie, nous sommes la nature. Il est impératif de faire se parler les scientifiques et les méthodes traditionnelles pour protéger notre belle planète. »