Depuis 2008, la Liste rouge des espèces menacées en France informe sur l’état de la vie sauvage en outre-mer et en métropole.
La Liste rouge dresse un bilan objectif du degré de menace qui pèse sur les espèces indigènes (c’est-à-dire présentes dans une région donnée sans intervention humaine) du territoire français.
Établi selon les critères internationaux de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cet inventaire contribue à mesurer les enjeux, les progrès accomplis et les défis restant à relever en termes de protection de la flore et de la faune, en métropole et dans les outre-mer.
La Liste rouge des espèces menacées en France depuis sa création
L'ensemble des résultats est diffusé dans le cadre de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).
La réalisation de la Liste rouge est un travail partenarial piloté par l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le Comité français de l’UICN, qui sont garants de la démarche collégiale et de la méthodologie utilisée.
Pour aboutir à ces résultats de référence, des milliers de données sur les espèces sont utilisées. Elles proviennent d’inventaires de terrain réalisés par des associations naturalistes (les Conservatoires botaniques nationaux par exemple), des laboratoires de recherche, des établissements gestionnaires d’espaces naturels, des bureaux d’études, des naturalistes bénévoles, etc. Ces données peuvent aussi être issues de publications scientifiques anciennes et des collections des musées d’histoire naturelle.
Une fois collectées, standardisées et analysées, ces données permettent d’évaluer la taille et l’évolution dans le temps des populations des espèces, les aires de répartition de ces dernières, ainsi que les menaces qui pèsent sur elles. En fonction de ces critères, le risque d’extinction des espèces est déterminé. Il existe onze catégories :
La Liste rouge des espèces menacées en France contribue à sensibiliser l’opinion publique et les responsables politiques à l’importance de la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle. Elle permet d’orienter les stratégies de conservation et les programmes de connaissance, ainsi que de déployer des mesures de gestion appropriées et de mettre en place des protections réglementaires.