Cette vidéo présente le métier de policier de l’environnement à l’OFB. Elle suit Adrien Bonnot, référent thématique contrôle du département du Rhône, dans ses missions.
Un policier de l’environnement en uniforme marche sur une route.
Texte à l’écran : À la découverte des métiers de l’OFB : Adrien Bonnot, référent thématique contrôle du département du Rhône.
Le plan change pour nous montrer une branche, puis Adrien prend la parole face caméra.
Adrien Bonnot : Je m'appelle Adrien Bonnot, je suis technicien supérieur de l'environnement, référent police contrôle au service départemental du Rhône de l'Office français de la biodiversité.
Sur un fond vidéo d’un ruisseau dans les bois, une carte de la France apparaît et nous montrer le département du Rhône.
Adrien Bonnot : Je suis un agent de police de l'environnement sous l'autorité du préfet et du procureur de la République.
Un gendarme et un policier de l’environnement de l’OFB sont filmés à côté de leur voiture en train de discuter.
Adrien Bonnot : Le policier de l'environnement, c'est lié à la fonction d'inspecteur de l'environnement, et ça consiste d'une part à effectuer des missions de contrôle et de surveillance dans le cadre du plan de contrôle eau et nature, sous l'autorité du préfet, […]
La caméra revient sur Adrien en face caméra.
Adrien Bonnot : […] et d'autre part à rechercher et constater les infractions à la réglementation environnementale, rurale ou forestière, sous l'autorité du procureur de la République, qui va de la police de l'eau, les atteintes aux espèces protégées ou aux habitats d'espèces protégées, l'accès aux espaces naturels, les sites inscrits, les sites classés, etc.
La caméra filme des arbres et du lierre, une rivière, des champs vallonnés. Ensuite, elle nous montre un gendarme debout à côté de la voiture de la gendarmerie. Avec Adrien, ils contrôlent un chasseur au volant de sa voiture.
Adrien Bonnot : Dans le cadre de nos missions courantes, on fait assez régulièrement des missions inter-service avec la Gendarmerie nationale, notamment pour aller contrôler des chasseurs en action de chasse, en battue, pour tout ce qui est sécurité à la chasse, et on couple ça avec un petit contrôle routier pour vérifier si les armes sont bien, soit démontées, soit sous housse et déchargées, et au passage, évidemment, les gendarmes contrôlent l'alcoolémie.
La caméra filme des arbres et filme ensuite Adrien au volant.
Le gendarme, à l’adresse d’Adrien, au téléphone : J’arrive à ta rencontre, tu me dis si ça vaut le coup de contrôler là ou …
Adrien Bonnot, qui répond au gendarme : Bon, on va les observer un peu, puis après, on essaiera de contrôler une ligne de chasseurs.
Le gendarme : Ça marche. Je n’arriverai pas loin.
Adrien Bonnot : Impeccable.
On voit sur la route que parcourt Adrien, une voiture de chasse garée sur le bas-côté avec une signalétique routière « Chasse ». La caméra revient sur Adrien au volant.
Adrien Bonnot : On a repéré une battue avec des chasseurs en action de chasse, et là, on va essayer de voir un petit peu comment ça se combine autour, voir combien ils sont et comment ils procèdent. Et après on essaiera de contrôler un ou deux chasseurs.
Sur la route de nouveau, une voiture est garée sur le bas-côté tandis qu’une voiture de la gendarmerie est arrêtée. Deux gendarmes sont dehors.
Adrien Bonnot : Bon, on vise surtout la sécurité à la chasse, parce que c'est ce qui est dans la Stratégie nationale de contrôle.
On revoit Adrien face caméra.
Adrien Bonnot : On va regarder s'ils respectent les règles de sécurité en vigueur dans le département.
Un homme avec un gilet de chasse fluo est debout dans les bois.
Adrien Bonnot : Donc, est-ce qu'ils portent un gilet fluo ? Est-ce qu'ils se déplacent avec une arme qui n'est pas prête à tirer, est-ce qu'ils sont au moins cinq ?
Adrien, accompagné de deux gendarmes, marchent en direction de l’homme portant le gilet de chasse.
Adrien Bonnot : Enfin, les règles de sécurité qui sont tenues au niveau départemental.
Les agents s’adressent au chasseur.
Adrien Bonnot : Bonjour, c'est la police de l'environnement et la Gendarmerie nationale. Contrôle chasse, est-ce que vous avez désapprovisionné votre arme ?
Le chasseur montre que oui.
Adrien Bonnot : Impeccable, je vais contrôler votre permis de chasse, s'il vous plaît.
Adrien procède au contrôle du permis de chasse.
Adrien Bonnot : Merci beaucoup, vous pouvez reprendre l'action de chasse.
La caméra nous montre de nouveau Adrien face caméra.
Adrien Bonnot : La police administrative n'a pas encore constaté l'infraction. Par exemple, j'interviens sur une battue qui est en cours, je contrôle les permis de chasser, je contrôle le registre de battue. Ça, c'est de la police administrative.
On voit deux agents raccompagnant un chasseur à sa voiture, tandis que trois autres agents discutent près des voitures.
Adrien Bonnot : À partir du moment où il y a une non-conformité qui a été découverte et elle va être potentiellement réprimée par le droit, c'est ce qu'on appelle une infraction.
La caméra filme l’intérieur de la voiture du chasseur.
Adrien Bonnot : Et à ce moment-là, on bascule en police judiciaire et on va relever par une procédure, soit simplifiée en amende forfaitaire, soit par une procédure d'enquête, l'infraction qui a été commise.
Adrien rempli les papiers pour rendre compte de l’infraction commise.
Adrien Bonnot, à l’adresse du chasseur : Pensez bien, là maintenant, à appeler votre président pour dire que vous avez été contraint de quitter le poste parce que vous n'aviez pas vos permis sur vous. Ce qui arrive à plein d’autre personnes, faut pas... Voilà. Ça vous va ?
Le chasseur : Oui oui.
Adrien Bonnot : Bonne continuation et à tout à l’heure.
Un panneau dans la forêt est filmé. Il est écrit : « Aujourd’hui notre association chasse le grand gibier. Ensemble, soyons vigilants. Merci de rester sur les sentiers. Bonne promenade. » Il comporte sur la droite une image d’un chasseur avec son chien en laisse, et entouré d’un cervidé et d’un sanglier. Il s’agit d’un panneau réalisé par les Chasseurs du Rhône. La caméra revient sur Adrien face caméra.
Adrien Bonnot : Je suis également référent régional pour la CITES, c'est la Convention internationale relative au commerce des espèces en danger. Donc là, ça peut apporter aussi bien sur des spécimens vivants que sur du mort transformé.
De beaux objets dans une salle d’exposition sont filmés : statuettes, assiettes, mobiliers …
Adrien Bonnot : Ça peut être par exemple des sculptures en ivoire dont le commerce est actuellement interdit ou très réglementé.
Des bâtiments et des rues de la ville de sont montrés. Le panneau de la rue « Auguste COMTE », dans le 2ème arrondissement, est filmé de près.
Adrien Bonnot : Et puis je suis amené effectivement de temps en temps à saisir des spécimens en ivoire ou d'autres spécimens réglementés ou protégés.
Adrien entre dans une boutique d’antiquités. Des plans des objets en vitrine sont montrés.
Adrien Bonnot, à l’adresse du vendeur : Bonjour, excusez-moi de vous déranger. C'est la police d'environnement. Je voulais juste m'enquérir si vous aviez encore des objets en ivoire. Je peux jeter un rapide coup d'œil dans les vitrines que je ne vois pas depuis la... ? Merci beaucoup.
Différents plans nous montrent des objets de la boutique : statues, poupées, bijoux, … Changement de plan, Adrien marche sur un parking, à côté d’un bâtiment.
Adrien Bonnot : Alors ici, on est au siège du service départemental de l'Office français de la biodiversité du Rhône, situé à Gleizé.
Il entre dans le bâtiment et s’installe à son bureau. On le voit successivement écrire à l’ordinateur et parler à la caméra.
Adrien Bonnot : Au-delà de la mission police, il y a une mission d'appui et de conseil à l'administration à travers des avis techniques qui sont rendus généralement sur des dossiers de demande d'autorisation ou des dossiers de déclaration. Ça peut être des travaux sur l'eau, ça peut être des demandes de dérogation pour destruction d'habitats d'espèces protégées dans le cadre de grands ouvrages. Donc un appui à l'administration dans le cadre de la rédaction de la réglementation environnementale locale. On participe également à la rédaction de la réglementation annuelle, notamment les arrêtés d'ouverture de la chasse et de la pêche. Vous avez des périodes de sécheresse, vous avez des arrêtés qui sont pris pour restreindre les usages d'eau. Donc ça, ça fait partie des missions qui nous sont confiées, la surveillance et la bonne application des arrêtés de sécheresse.
Un zoom nous montre la plaquette « Un nouvel établissement public engagé dans les territoires » de l’OFB. On revient sur Adrien dans son bureau.
Adrien Bonnot : Pour devenir policier de l'environnement, il faut passer un concours, le concours de technicien de l'environnement. Une fois qu'on a passé le concours, on est formé, on est prête serment et on peut rechercher, constater les infractions et enquêter.
Adrien est filmé en civil marchant dans la rue et dans ses différentes missions : parlant au chasseur, devant la boutique d’antiquités.
Adrien Bonnot : En ce qui me concerne, c'est un aspect de la profession que j'aime bien, c'est la diversité des missions, me retrouver aussi bien à contrôler des commerces d'antiquités et le lendemain, aller faire un contrôle de battue, sécurité à la chasse ou ce genre de choses.
La caméra nous montre ensuite un paysage vallonné. Le logo de l’Office français de la biodiversité apparaît en conclusion finale.