Le 5 octobre dernier, la Conférence des aires protégées de l’OFB s’est réunie au ministère de la transition écologique, en présence de Bérangère Abba, secrétaire d’Etat à la biodiversité.
Réserves naturelles, parcs nationaux, parcs naturels marins, conservatoire du littoral… l’ensemble des représentants des réseaux d’aires protégées a longuement échangé avec Bérangère Abba sur les enjeux de la Stratégie nationale des aires protégées pour les dix prochaines années et en particulier pour son premier plan d’action 2021-2023.
La secrétaire d’Etat a souligné l’ambition donnée par le Président de la République en promulguant cette stratégie : avoir un réseau cohérent d’aires protégées permettant d’ici 2022 que 30 % du territoire national et de nos espaces maritimes soient classés en aires protégées, dont 10 % du territoire national et des espaces maritimes protégés couverts par des zones sous protection forte. Pour les espaces maritimes situés en Méditerranée, cet objectif de protection forte est porté à hauteur de 5 %. Bérangère Abba a précisé que cet enjeu se décline au plan national comme dans les territoires, qui sont engagés dans l’élaboration de plans d’actions territoriaux régionaux, avec les contributions des échelons départementaux. Elle s’est félicitée de l’abondement obtenu des moyens des aires protégées, en particulier via les crédits du plan France relance.
Les représentants d’aires protégées ont assuré de la totale implication des réseaux de gestionnaires pour porter cette ambition, mettre en œuvre des actions concrètes dans les territoires et collectivement entre réseaux. Ils ont souligné l’enjeu de la qualité de gestion des aires protégées et de son évaluation. Elles pointent en particulier l’importance d’un accompagnement des acteurs de terrain, économiques, associatifs ou de loisirs par exemple, pour partager les enjeux locaux de chaque aire protégée. Ces enjeux nécessitent d’être traduits dans des documents de planification territoriaux, ainsi que dans les politiques publiques comme l’agriculture, la forêt ou le tourisme. Elles ont enfin souligné leur rôle dans l’amélioration de la connaissance de la biodiversité pour mieux la protéger.
Le rôle de l’OFB
L’OFB participait activement à ces échanges et à l’organisation de cette rencontre en tant que gestionnaire d’aires protégées, mais aussi dans son rôle d’appui au ministère pour la conduite de cette stratégie. Il est chargé de piloter certaines actions, et via la Conférence des aires protégées, de gérer cette dynamique inter-réseaux.