Pour limiter l’impact environnemental lié au séminaire de Chamonix, l’Office français de la biodiversité (OFB) accompagne les mesures de réduction des émissions de CO2 par le financement d’un projet de restauration de tourbières piloté par le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne.
Les 12 et 13 février derniers, 350 personnes étaient réunies à Chamonix pour le lancement officiel de l’OFB, en présence du Président de la République.
Soucieux de limiter l’impact environnemental lié à ce séminaire, plusieurs mesures portant sur la réduction des émissions de CO2 ont été mises en place par l’établissement.
Par exemple, au niveau du transport, le train et le covoiturage ont été largement privilégiés.
Les émissions de CO2 liées à l’organisation de cet événement ont ainsi été limitées à 27 tonnes équivalent carbone.
L’OFB s’était également engagé à compenser ces émissions, en soutenant un projet d’impact significatif en matière de stockage de CO2.
Le projet de restauration de la tourbière de Coussonoux dans le Puy-de-Dôme, proposé par le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne a été retenu en raison de son gain annuel important de séquestration de carbone.
Véritables réservoirs de CO2, ces milieux naturels subissent des atteintes liées à l’urbanisme, l’extraction de tourbe, l’agriculture et la sylviculture. Outre leur effet sur le carbone, elles jouent un rôle hydrologique important et aident à réguler le climat.
Après une analyse du sol et la réalisation d’un plan de gestion, les travaux sur ce site de 13 hectares commenceront en 2022. L’enjeu de ce programme de restauration est double, il s’agit de conserver le stock de carbone en évitant les « fuites » liées à la dégradation de ces écosystèmes et d’améliorer la captation.
Un gain d’environ 20 tonnes équivalent carbone par hectare et par an peut être espéré suite à la restauration de cette tourbière.