Est-il trop tard pour enrayer la dégradation de la biodiversité ? Non. Les espèces vivantes ont l’étonnante capacité de compenser certains déséquilibres, de s’adapter aux situations de crise. C’est la résilience. Encore faut-il que l’homme n’abuse pas et laisse le temps nécessaire à la biodiversité de se régénérer. Pour cela, il est urgent d’opérer des changements fondamentaux audacieux et rapides de nos modes de vie, à tous les niveaux, des citoyens aux gouvernements en passant par le secteur privé.
Des gestes quotidiens
Se nourrir mieux pour préserver la biodiversité
La biodiversité nourrit : grâce à elle il est possible de pêcher, cultiver, faire de l’élevage, de la cueillette. Se nourrir est un besoin vital. Les consommateurs ont le pouvoir entre leurs mains : leurs choix au quotidien peuvent faire changer certaines pratiques agricoles et industrielles, afin de limiter leurs impacts sur les ressources naturelles.
Quelques exemples :
- Je mange bio, local, de saison,
- je mange moins de viande, de poissons,
- je réduis ma consommation d’eau potable,
- je vérifie la composition des produits avant d’acheter,
- je n’achète que ce dont j’ai besoin…
En bref :
Pour aller plus loin
Se loger mieux
La biodiversité permet de se loger. Sable, roches, bois, eau, charbon, électricité, gaz. Elle offre tous les matériaux indispensables aux constructions et aux modes d’énergies. Toujours plus nombreux, les humains prélèvent sans compter. Aujourd’hui, maisons, quartiers, villes doivent réduire leurs impacts sur les sols, les ressources naturelles et lutter contre le changement climatique.
Quelques exemples :
- Limiter la pollution lumineuse,
- accueillir la biodiversité sur les balcons, aux fenêtres, sur les toit-terrasses,
- participer à la création et à l’entretien d’un jardin partagé…
Pour aller plus loin
Polluer moins
Les choix de consommation à la maison, au jardin, les modes de déplacement ont des conséquences visibles ou invisibles sur la qualité de l’environnement et sur la santé. Polluer moins, c’est aussi dépenser moins et vivre mieux !
Quelques exemples :
- Acheter des produits écologiques, refuser le plastique, jardiner sans pesticides, limiter l’usage de la voiture individuelle, freiner l’activité numérique.
- Chaque fois que c’est possible, se déplacer à pied ou à vélo, utiliser les transports en commun, voire le covoiturage. Éviter de prendre l’avion.
- Freiner l’activité numérique. Il importe tout d’abord de réaliser que son activité numérique a un impact sur la biodiversité puis de réduire son empreinte numérique.
- Avoir la main verte sans porter atteinte à la biodiversité. Il existe un choix important de produits alternatifs aux pesticides de synthèse désormais interdits à la vente et à l'usage pour les particuliers.
Réduire ses déchets
Qui dit croissance économique à tout-va, dit consommation et déchets, avec gaspillage des matières premières qui constituent ces déchets ! Ceux-ci s’empilent en montagne, emplissent des vallées, étouffent les océans et les poissons. Il y a mille et une manières de les limiter.
Trier papier, verre et aussi plastique dans leurs propres poubelles. C’est de plus en plus le cas aussi pour les déchets ménagers compostables. Ce n’est donc pas compliqué de trier ses déchets, de rapporter ses piles en magasins dans les réceptacles prévus à cet effet…
Limiter les achats préserve la nature. Un smartphone contient plusieurs métaux précieux et la fabrication de vêtements neufs nécessite beaucoup d'eau et de produits polluants.