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Occitanie

Un premier aiglon royal équipé d’un émetteur GPS dans les Pyrénées

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Le suivi de cet aiglon permettra de mieux orienter les actions de gestion de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage (RNCFS) d’Orlu.

Samedi 26 juin au matin, les équipes de l’OFB et de l’Observatoire de la montagne se sont retrouvés pour poser une balise GPS sur un aiglon royal dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage d’Orlu dans l’Ariège. Les deux structures collaborent à la gestion de cette réserve. Le jeune oiseau a été équipé avant de prendre son envol. C’est le premier individu suivi par cette technologie dans le massif pyrénéen.

Cette opération s’inscrit dans le programme de suivi de l’Aigle royal par marquage (programme personnel n°579 du Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d’Oiseaux) débuté en 2012 afin d’étudier les impacts du développement éolien dans le sud du Massif Central.

Il est complété depuis 2016 par la pose d’émetteurs GPS sur des juvéniles afin de développer les connaissances fondamentales sur l’espèce (domaine vital, dispersion des jeunes, milieux fréquentés…) et appréhender la cohabitation avec les activités humaines (par exemple le coût énergétique du vol et risques liés aux infrastructures humaines telles que les lignes électriques, les câbles de remontées mécaniques ou les éoliennes).

Dans le cadre de la gestion de la RNCFS d’Orlu, le suivi de cet aiglon permettra de mieux comprendre l’utilisation du territoire de la réserve par l’espèce et ainsi, mieux orienter les actions de gestion (par exemple, le maintien de milieux ouverts par le pâturage utilisés par l’Aigle royal pour chasser). Les données récoltées permettront également d’étudier la prédation de l’Aigle royal sur le Grand tétras, espèce phare de la réserve qui fait l’objet de suivis précis.

L'aigle royal

L’aigle royal est sédentaire. Il est exclusivement montagnard en France, on le retrouve sur le massif alpin, pyrénéen et central. Il se reproduit dans les falaises ou les arbres.
Il chasse principalement dans des milieux ouverts à semi-ouverts et se nourrit principalement de mammifères et d’oiseaux de taille moyenne comme les marmottes, les lièvres, les jeunes chamois ou les lagopèdes et les grands tétras, capturés vivants mais aussi consommés à l’état de cadavres.
Sa population française est estimée entre 390 et 450 couples.