En ville, en forêt, à la plage ou à la montagne, un simple déchet peut blesser un animal, polluer un sol ou finir dans notre assiette. Ce que nous jetons dans la nature ne disparaît pas : il revient souvent jusqu’à nous — dans l’eau qu’on boit, l’air qu’on respire ou les aliments que l’on consomme.
Des idées pour agir
- J’emporte toujours mes déchets jusqu’à une poubelle adaptée — même s’il faut les garder sur soi quelques heures.
- Je me renseigne sur le tri local pour jeter chaque déchet au bon endroit (y compris médicaments, piles, électronique…).
- Si je fume, je garde un cendrier de poche, fait maison ou acheté.
- J’organise ou je participe à des ramassages collectifs dans mon quartier, ma commune, ma plage préférée.
Les (é)co-bénéfices
🦋 Je protège la biodiversité
En évitant que mes déchets se retrouvent dans la nature, je limite les blessures, empoisonnements et perturbations subis par la faune sauvage.
❤️ Je prends soin de ma santé
Moins de toxiques dans l’air, l’eau, les sols — donc dans nos assiettes et nos poumons.
💧 Je préserve la qualité de l’eau
Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau : chaque geste compte pour maintenir nos cours d’eau et nappes phréatiques propres.
💲 Je fais des économies
Réduire les déchets sauvages permet d’alléger les coûts de nettoyage pour les collectivités donc pour nous toutes et tous, contribuables.
Pourquoi c’est important ?
Plastiques, mégots, canettes, chewing-gums… laissés dans l’environnement, ces déchets se transforment en pièges mortels pour la faune : ingestion, étranglement, blessures… Les tortues marines confondent les sacs plastiques avec des méduses, des amphibiens se retrouvent enfermés dans des bouteilles, des oiseaux ingèrent des bouchons qu’ils ne digèrent pas.
Les mégots, eux, polluent l’eau et les sols. En période sèche, des morceaux de verre abandonnés peuvent déclencher des incendies, ravageant les milieux naturels et détruisant des habitats entiers.
Et ce n’est que le début. En se dégradant lentement, certains déchets libèrent des polluants persistants qui contaminent durablement les sols, les rivières, les océans. Ces substances toxiques (microplastiques, métaux lourds…) entrent dans la chaîne alimentaire et s’accumulent dans nos corps.
Ils menacent la santé de tous les vivants dépendant de l’eau : surmortalité, mutations génétiques, changements hormonaux… Chez certains poissons, on a déjà observé des ulcérations cutanées ou des inversions de sexe. Et chez nous, ils peuvent contaminer l’eau potable, les aliments ou les eaux de baignade. On commence seulement à mesurer l’étendue de leurs effets sur notre santé.
En chiffre
Polluer les sols, c’est menacer notre sécurité alimentaire
95 % de notre alimentation dépend de sols sains.
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