Opérations contre-braconnage pêche dans les Côtes ­d' Armor début juillet

Les 5, 6 et 7 juillet, l’Office français de la Biodiversité a procédé à des contrôles pendant plusieurs jours sur le Léguer et le Trieux. L’objectif était, d’une part, de recueillir des observations et informations sur la fréquentation potentielle de braconniers se livrant à des actes de grappinage en partie maritime du Léguer à Lannion et du Trieux à Pontrieux, d’autre part de procéder, le cas échéant, à l’interpellation des personnes se livrant à ces actes délictuels.

Cette démarche fait suite à plusieurs signalements d'actes délictuels de pêche à l'aide d'engins prohibés (grappins) sur les parties estuariennes des cours d'eau costarmoricains. Ces zones, situées sur le domaine maritime, sont fréquentées par des poissons comme le bar ou le mulet, mais également par les poissons migrateurs comme le saumon et la truite de mer. La situation globale des populations de saumons, dans le monde et à plus petite échelle dans les Côtes-d'Armor, est inquiétante voire critique. La capture de saumons adultes de manière illégale impacte donc fortement cette espèce. 

Plusieurs infractions délictuelles relevées

Ce montant est porté à 50 000 euros d'amende et six mois d'emprisonnement lorsque l'espèce pêchée illégalement est un saumon. La technique du grappin attache le poisson par le ventre ou le dos et provoque de graves lésions sur les corps des différents poissons. 

L'Office français de la biodiversité rappelle que l'ensemble des textes applicables à l'activité de pêche est facilement accessible sur le siet de la fédération de pêche des Côtes-d'Armor (réglementation fluviale), ainsi que sur celui de la Direction interrégionale de la mer Nord Atlantique Manche Ouest (DIRNAMO) pour la pêche maritime des poissons migrateurs et la pêche estuarienne en Bretagne.

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