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Bretagne

Reconquérir la nature dans les Monts d’Arrée

Mobilisation

Dans le cadre du jeu de grattage « Mission Nature », 21 projets de restauration de la biodiversité sont mis en œuvre. Retour sur le projet de restauration écologique dans les Monts d’Arrée piloté par le Conseil départemental du Finistère.

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Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère
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« Ce projet est très important pour le Département du Finistère car les incendies de 2022 ont suscité une très vive émotion dans la population, même si aucune victime n’est à déplorer. Outre les impacts paysagers, ces incendies illustraient également la vulnérabilité du Finistère aux effets des dérèglements climatiques. » souligne Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère.

En 2022, de violents incendies ont consumé plus de 2 200 hectares de landes, tourbières et boisements dans les Monts d’Arrée, site naturel emblématique du Finistère.

Rapidement, le Conseil départemental du Finistère et le Préfet a proposé aux acteurs concernés de se mobiliser afin d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’actions visant à restaurer le patrimoine naturel dégradé, prévenir les incendies et valoriser le territoire.

« Ce plan comporte près de 30 actions. Une partie d’entre elles, relatives à la restauration écologique des Monts d’Arrée, sont portées par le Conseil départemental. Le soutien financier de l’Office français de la biodiversité va permettre d’accélérer leur mise en œuvre » explique le président du Conseil départemental.

Concrètement, le projet financé par Mission Nature comporte trois étapes principales :

  • des opérations de nettoyage des lieux touchés par les feux et de coupes d’arbres calcinés ;
  • des suivis scientifiques des impacts de ces incendies sur la flore et la faune locale ;
  • des actions de restauration de zones humides, de landes et de tourbières dégradées.

« 500 hectares de terrains de landes et de tourbières seront acquis par le Département du Finistère pour engager les travaux. Des négociations sont engagées avec les propriétaires dans la haute vallée de l’Elorn et le Département se portera acquéreur de toutes les parcelles que les propriétaires voudront bien lui céder. Une fois propriétaire, le Département pourra s’assurer que la gestion de ces terrains répond à la fois à la préservation de la biodiversité et à la défense du territoire contre les incendies » conclut Maël de Calan.