Porté en France par la Fondation François Sommer, l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Fédération nationale des chasseurs, le label Territoires de faune sauvage valorise les espaces qui allient activités humaines et préservation de la biodiversité grâce à une gestion durable des ressources naturelles.
Qu’est-ce que le label Territoires de faune sauvage ?
Le label Territoires de faune sauvage est la déclinaison française du label européen Wildlife Estates, créé en 2005 par la fédération European Landowners Organization. Son objectif est de mettre en valeur les territoires qui réussissent à concilier activités socio-économiques et préservation de la biodiversité.
Ce label mobilise et accompagne les propriétaires fonciers, publics comme privés, en reconnaissant leur contribution aux stratégies de conservation de la nature et de lutte contre le changement climatique. Il distingue aujourd’hui près de 100 territoires en France et 550 en Europe engagés dans une gestion durable des ressources naturelles.
En pratique, il valorise des territoires multifonctionnels qui offrent à la fois des habitats et de la quiétude à la vie sauvage, tout en maintenant des activités humaines respectueuses de l’environnement.
En France, le label est porté par la Fondation François Sommer, en partenariat avec l’Office français de la biodiversité et la Fédération nationale des chasseurs.
Comment obtenir le label Territoires de faune sauvage ?
Les propriétaires privés à titre individuel et collectif (associations ou collectifs de propriétaires, groupements forestiers…), les personnes physiques ou morales et les propriétaires publics (communes, conservatoire du littoral…), partenaires d’acteurs privés dans la gestion de leur territoire peuvent demander la labellisation.
Pour obtenir le label Territoires de faune sauvage, 5 étapes sont nécessaires :
Pourquoi vous engager dans le label Territoires de faune sauvage ?
Le label permet au gestionnaire :
- D’obtenir une reconnaissance pour la qualité de sa gestion et devenir un interlocuteur reconnu des pouvoirs publics locaux, nationaux, européens ;
- D’intégrer un réseau européen de gestionnaires engagés implantés dans 19 pays ;
- De partager des bonnes pratiques entre pairs pour monter en compétences sur la gestion durable de son territoire ;
- Une communication et une visibilité renforcée par les partenaires du label ;
- Un accès facilité à des projets, formations ou financements.
Les exemples d’actions
Le label encourage une utilisation durable des ressources naturelles en valorisant des pratiques concrètes et adaptées à chaque milieu.
- En agriculture, cela peut passer par la mise en place d’infrastructures agroécologiques telles que des haies, des arbres isolés, des jachères fleuries favorables aux pollinisateurs ou encore la restauration de mares.
- En sylviculture, la gestion des rémanents et du bois mort, ainsi que le suivi de l’état de santé du gibier et des peuplements forestiers, contribuent à préserver l’équilibre des écosystèmes.
- Dans les zones humides, la restauration de tourbières ou de roselières, la remise en continuité des cours d’eau pour les poissons, ou encore l’entretien raisonné des berges sont autant d’actions possibles.