Faire le ménage au naturel

  • Allier alimentation et biodiversité

Faire le ménage, un geste du quotidien en apparence anodin, essentiel à l’hygiène,  mais qui cache plusieurs impacts sur la qualité de notre air intérieur et donc notre santé, mais aussi pour l’eau et les écosystèmes. Le choix de nos produits d’entretien a donc des conséquences. Bonne nouvelle, ce choix est entre nos mains et des solutions existent. 

Des idées pour agir

  • Un premier geste est de privilégier des produits portant des écolabels. Moins polluants, ils contiennent toutefois encore de nombreuses molécules issues de la pétrochimie.
  • J’opte pour des contenants réutilisables et des achats de produits ménagers en vrac.
  • Le mieux est de créer soi-même de quoi nettoyer sa maison en utilisant des produits aussi naturels qu’efficaces comme le savon noir, le bicarbonate de soude, le citron ou le vinaigre blanc et à envie de les parfumer avec des huiles essentielles. 

Les (é)co-bénéfices

🦋 Je protège la biodiversité

Choisir des produits d’entretien naturels et biodégradables, c'est limiter la pollution chimique dans les rivières et les océans, ce qui protège les organismes aquatiques. 

👶 Je pense aux générations futures

Je diminue la pollution invisible générée par nos gestes du quotidien, et laisse donc un environnement plus sain et moins contaminé.

❤️ Je prends soin de ma santé

En limitant les substances irritantes et allergènes, je respire un air intérieur plus sain et réduis mon exposition à des perturbateurs endocriniens présents dans certains produits ménagers industriels.

💧 Je préserve la qualité de l’eau

En éliminant les produits chimiques toxiques de mon ménage, je réduis la charge polluante de mes eaux usées.

💲 Je fais des économies

Le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude ou le savon noir sont bien moins chers que les produits d’entretien conventionnels.

Pourquoi c’est important ?

Pendant qu’on les utilise, les détergents, spray et autres produits d’entretien dégagent des molécules qui se dispersent dans l’air de nos maisons, créant une pollution de l’air intérieur.

Après usage, la plupart des produits d’entretien proposés sont trop concentrés (liquide vaisselle, lessive, détartrant, déboucheur…) se retrouvent dans les eaux usées domestiques. Ces eaux rejoignent les stations d’épuration, mais toutes les molécules chimiques n'y sont pas éliminées avant leur rejet dans le milieu naturel.

À l’échelle d’une agglomération urbaine, nos rejets d’eaux usées de particuliers sont la principale source des micropolluants retrouvés à l’entrée des stations de traitement des eaux usées (loin devant les autres sources que constituent les industries, les établissements de soins ou les transports routiers). Cette pollution chimique impacte directement certaines espèces, comme l’anguille d’Europe, gravement menacée en France : elle accumule dans ses tissus les résidus toxiques présents dans les sédiments, ce qui altère sa reproduction et contribue à son déclin.

Enfin, les bidons et autres emballages plastiques de nos produits ménagers alimentent la pollution plastique

En chiffre

Dans les eaux douces et marines

6 poissons migrateurs sur 11 sont menacés.

Politique publique

Dans l’agglomération de Bordeaux, le projet « Famille Eau défi » a engagé et accompagné 80 ménages dans la réduction de leurs rejets de micropolluants dans les eaux usées à travers leurs choix de produits d’entretien.