Passer aux cosmétiques naturels

Des idées pour agir

• Je peux réduire le nombre de cosmétiques que j’achète.
• Je vérifie les composants, une bonne piste est de choisir les produits avec le moins de composants possibles, mais aussi de privilégier les labels et éviter certains ingrédients.
• Un cosmétique naturel est un produit qui contient au moins 95% d’ingrédients naturels.
• Un cosmétique bio est un cosmétique naturel auquel on impose en plus d’avoir un certain pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique : au moins 95% de ce qui peut être bio doit l’être.
• Je peux aussi réaliser moi-même certains produits tels que le savon, un baume à lèvre… 

Nous utilisons tous des produits cosmétiques : parfums, maquillage, produits de soin, d’hygiène, de toilette et capillaires… Or, tous ces flacons présents dans nos salles de bains ont des impacts sur tout le vivant, et donc sur nous.

Les cosmétiques contiennent des produits polluants (conservateurs, parfums de synthèse, tensioactifs…) qui, une fois passés dans les eaux usées, rejoignent les milieux naturels. Par exemple, les filtres UV de certaines crèmes solaires perturbent le développement et la santé de nombreuses espèces marines en Méditerranée — poissons, coraux, mollusques, dauphins ou encore plantes comme les posidonies — menaçant ainsi tout l’équilibre des écosystèmes. Certaines de ces molécules peuvent aussi s’introduire dans notre organisme et avoir des conséquences sur notre santé, comme les perturbateurs endocriniens.

La biodiversité est aussi au cœur des procédés de production de l’industrie cosmétique. Cette industrie est dépendante de la biodiversité puisque de nombreux ingrédients sont issus des plantes ou des animaux. Les cultures, qui utilisent des pesticides, ou l’exploitation de ces ressources dans la nature, comme l’huile de coco, ont aussi des effets sur la destruction et la pollution des milieux.

Flacons, tubes : les produits cosmétiques sont aussi emballés voire suremballés, souvent avec du plastique, contribuant ainsi à la pollution par les déchets.

Depuis 2018, la loi biodiversité interdit la mise sur le marché français des produits cosmétiques contenant des microbilles, source d’une pollution supplémentaire aux microplastiques.

• Le syndicat professionnel des fabricants de produits cosmétiques, la Fédération des industries de la beauté (FEBEA) a produit un guide des bonnes pratiques pour la biodiversité à destination des entreprises.
• À l’échelle nationale, le Ministère de la Transition Écologique anime une démarche avec les professionnels qui vise à accélérer l'engagement des entreprises du secteur cosmétique en faveur de la biodiversité.