Intégrer un logement collectif, mutualisant les services

  • Agir pour un territoire vivable

Se loger tout en minimisant ses impacts sur l’environnement et la biodiversité… un casse-tête ? Et si la piste c’était des habitations plus modulables et davantage partagées ? Qui soient aussi plus sobres et plus adaptées au changement climatique ? Dans cette équation, moins d’impacts peut aussi rimer avec économies et budget maîtrisé. Habitat partagé, participatif, inclusif : quelques éléments pour envisager un projet collectif.

Des idées pour agir

  • Envisager un projet de logement collectif sous-entend une réflexion approfondie en amont sur les différentes options possibles :
    • L'habitat partagé : des logements avec espaces privés et communs (buanderie, jardin…), souvent proches des commerces.
    • L'habitat participatif : conçu avec les futurs habitants eux-mêmes.
    • L'habitat inclusif : adapté aux personnes en situation de handicap ou de dépendance.
  • Je m’inscris dans un jardin partagé : c'est aussi une façon de mutualiser l’espace. Il y en a peut-être dans votre commune. 

Les (é)co-bénéfices

🦋 Je protège la biodiversité

Moins de terrains bétonnés, c’est plus d’espace pour les plantes, les insectes et les animaux.

👶 Je pense aux générations futures

En densifiant l’habitat sans consommer de nouvelles terres, on laisse plus d’espaces naturels et agricoles aux générations actuelles et futures.

💲 Je fais des économies

Les coûts liés à l’énergie, à l’entretien ou aux équipements mutualisés (buanderie, espaces communs, services partagés…) sont souvent réduits dans l’habitat collectif.

Pourquoi c’est important ?

Les projets d’habitats participatifs s’accompagnent le plus souvent d’une réflexion sur la transition des territoires qui contribue à la fois : 

  • à l’objectif Zéro artificialisation nette (ZAN), en réhabilitant des bâtiments existants sous-utilisés, obsolètes ou vacants, grâce à des projets « sur-mesure » conçus par des collectifs d’habitants ;
  • à la neutralité carbone, avec des projets exemplaires d’un point de vue de la sobriété (performance énergétique, usage de matériaux locaux et biosourcés, bilan carbone).

Au-delà des solidarités de proximité qu’ils contribuent à créer, ils sont un “terreau” fertile pour intégrer les enjeux de biodiversité dans la conception et la gestion de son logement.

 

En chiffre

Une croissance moyenne de 18% par an depuis 2009

900 projets recensés d’habitats participatifs, soit 9000 logements. Mouvement habitat participatif

Politique publique

La loi Alur du 24 mars 2014 a créé un statut juridique pour l’habitat participatif.  

Informations juridiques : 

Ils le font déjà

  • À Montpellier, dans le projet MasCobado, les chambres d’amis sont des espaces communs que l’on « privatise » au gré des visites.
  • À l’occasion des municipales, la Coopérative Oasis, Habitat Participatif France, et le Mouvement Colibris se sont associés pour réaliser cette vidéo avec le soutien de l’Ademe.
  • A Ris-Orangis, avec 6 hectares dédiés aux jardins familiaux qui bénéficient à 250 familles rissoises, cette commune est l’une des mieux dotées de France par habitant. Lieux de partage et d’apprentissage au respect de l’environnement accessibles à tous pour de simples balades ou de rencontres, les jardins familiaux de Ris-Orangis sont aussi des lieux de récoltes destinées à la consommation personnelle.