Maisons fermées, inoccupées, volets clos … nous en avons tous vues au détour de balades dans certains centres-bourgs. Ce n’est pas évident au premier abord, mais remettre sur le marché ces biens devenus vacants (du fait d’un besoin en travaux, d’un blocage juridique, ou bien d’une mauvaise expérience locative) peut contribuer à préserver la biodiversité. Les rénover, les mettre en location, les vendre en l’état, ou les transformer en gîte ou en local professionnel, sont autant de solutions pour mobiliser ce bâti déjà existant et limiter l’artificialisation des sols.
Des idées pour agir
- Je me renseigne auprès de ma commune ou de la plateforme “zéro logement vacant” pour savoir si des dispositifs d’aide existent pour m’aider à sortir mon bien de la vacance et je peux ainsi éviter la construction de nouveaux logements sur le territoire de ma commune.
- J’accepte que ma commune me contacte pour échanger sur ma situation même si je ne suis pas encore prêt(e) à me lancer dans une opération de rénovation ou de vente.
Les (é)co-bénéfices
🦋 Je protège la biodiversité
En occupant l’existant, on évite de construire de nouveaux logements susceptibles de consommer des espaces naturels et agricoles et j’aide à préserver les sols vivants.
👶 Je pense aux générations futures
Réduire l’artificialisation, c’est préserver des terres agricoles et des milieux naturels pour aujourd'hui et demain.
Pourquoi c’est important ?
Un logement est considéré comme vacant lorsqu'il est inoccupé et n'est ni meublé, ni utilisé comme habitation principale ou secondaire. Cette définition permet de distinguer les logements vacants de ceux temporairement inoccupés, par exemple en raison de travaux ou de mutations.
Agir contre la vacance en logement permet :
- d’éviter l’artificialisation des sols, la remise sur le marché locatif permettant de contribuer à une gestion économe de l’espace en mobilisant le bâti déjà existant,
- et de redynamiser les centres-bourgs de certains territoires ruraux par l’arrivée de nouveaux habitants ou de nouvelles activités.
Ces objectifs sont favorables à la préservation de la biodiversité car ils permettent de contribuer à maintenir des formes urbaines plus accueillantes pour le vivant.
En chiffre
En France,
1,3 millions de logements sont vacants depuis au moins deux ans dans le parc privé, représentant environ 3,5 % du parc total de logements privés. Fichier LOVAC 2025
Politique publique
Le gouvernement a mis en place un Plan national de Lutte contre les logements vacants.
Ils l'ont déjà fait
- À Muttersholtz, chaque propriétaire est écouté et accompagné selon ses besoins. Un scénario de sortie de vacance est remis et chaque propriétaire a la liberté de donner suite ou pas. Si le propriétaire décide de donner suite, il peut être fortement aidé et accompagné. Une quinzaine de logements ont été crées grâce à ce dispositif: un ancien hôtel-restaurant a par exemple été vendu et accueille trois logements à destination de seniors.
- D’autres exemples sont recensés sur la plateforme “zéro logement vacant”.
Ce contenu vous a intéressé ?
Merci pour votre participation !
1 vote
Aller plus loin
- Plateforme “zéro logement vacant” : permet aux propriétaires de connaître les dispositifs d’aides et les territoires engagés contre la vacance des logements (ouverture dans une nouvelle fenêtre)
- Données de l’INSEE sur le nombre de logements vacants, en constante augmentation (ouverture dans une nouvelle fenêtre)
- Rapport de la Fondation pour la nature et l’homme et de la Fondation pour le logement des personnes défavorisées : réussir le ZAN sans aggraver le mal logement (ouverture dans une nouvelle fenêtre)
- Lutter contre l’artificialisation des sols (ouverture dans une nouvelle fenêtre)