Quand on se promène en forêt, à la plage, en montagne ou même dans un parc, on partage cet espace avec des milliers d’êtres vivants : oiseaux, insectes, mammifères, amphibiens, plantes… ils comptent sur ce lieu pour vivre, se nourrir, se reposer, se reproduire.
De la même façon que l’on respecte la maison de nos hôtes, soyons des invités polis de la nature. Assurons-nous que notre passage reste le plus discret possible pour ne pas perturber la biodiversité.
Des idées pour agir
- Quelle que soit ma destination, je me souviens des incontournables :
- Respecter les sentiers balisés et la tranquillité des animaux.
- Éviter les produits polluants (crèmes, carburants…).
- Ne rien cueillir, ne rien ramasser (même une jolie pierre).
- Ramener ses déchets, toujours.
- Garder son chien en laisse
- Être discret et silencieux
- Je suis attentif aux panneaux et aux règles spécifiques du site où je me trouve : dans les espaces protégés, comme les Parcs nationaux ou les sites du Conservatoire du littoral, il y a des règles spécifiques à respecter.
- Je nettoie mes équipements : on n’y pense pas forcément, mais les chaussures, vêtements ou sacs peuvent transporter des graines, des insectes ou des champignons d’un endroit à un autre, introduisant ainsi des espèces invasives qui perturbent les écosystèmes locaux.
Les (é)co-bénéfices
🦋 Je protège la biodiversité
En gardant mes distances avec la faune, en restant sur les sentiers et en évitant les prélèvements (plantes, coquillages, insectes…), je préserve les conditions nécessaires à la survie des espèces qui vivent sur place.
💲 Je fais des économies
En limitant les dégradations (érosion, pollution, destruction d’habitats), on évite des coûts liés à la restauration écologique ou à la gestion de crise (feux de forêt, espèces menacées…).
Pourquoi c’est important ?
- Beaucoup d'espèces sont déjà fragilisées : les déranger, c’est parfois les empêcher de se reproduire, de se nourrir ou de se reposer.
- Profiter de la nature en conscience, c’est comprendre que :
- Cueillir, chasser ou pêcher sans modération peut faire disparaître des espèces localement.
- Les animaux ont besoin de calme et de discrétion : un oiseau effrayé peut abandonner son nid ; un chevreuil dérangé puise dans ses réserves pour fuir.
- Les plantes sont aussi vulnérables : piétiner hors des sentiers peut détruire des espèces rares ou empêcher les graines de germer.
- En mer comme en forêt, hélices et véhicules blessent ou tuent des espèces sauvages.
En chiffre
14 % des mammifères et 24 % des espèces d’oiseaux de France métropolitaine en danger
Ils le font déjà
Pour sensibiliser les pratiquantes et pratiquants de la montagne au risque de dérangement de la faune sauvage, le Parc naturel régional du Queyras a missionné des écogardes, postés au départ des sentiers de randonnée.
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Aller plus loin
- Sur le littoral : C-monspot informe sur les espèces d'oiseaux susceptibles d'être rencontrées selon la saison et délivre les bonnes pratiques pour éviter leur dérangement. (ouverture dans une nouvelle fenêtre)
- Pour la plaisance : l'application Nav&Co permet de suivre son parcours sur les cartes du Shom et de découvrir la biodiversité, les habitats et les aires marines protégées. (ouverture dans une nouvelle fenêtre)