Respecter, à la pêche, les tailles, les saisons et les quantités

  • Prendre soin des espèces et des espaces

La pêche de loisir n’est pas sans conséquences sur la biodiversité. Si trop de poissons, coquillages ou crustacés sont prélevés, surtout en dehors des saisons de reproduction ou avant leur maturité, les espèces n’ont plus le temps de se renouveler. Cela fragilise tout l’écosystème aquatique, et peut conduire à la disparition locale d’espèces.

Respecter les tailles minimales, les quantités autorisées et les saisons de pêche, c’est protéger les milieux aquatiques et garantir la disponibilité de ces ressources pour les générations futures. C’est aussi préserver les fonctions écologiques et les services que les milieux aquatiques nous rendent. 

Des idées pour agir

  • Je respecte les tailles minimales, les quantités autorisées et les périodes de repos biologique.
  • Je ne prélève que ce dont j’ai besoin, et je relâche les poissons ou crustacés trop petits.
  • Je m’informe sur la réglementation locale avant chaque sortie (zones, espèces, engins autorisés).
  • Je privilégie les techniques de pêche douces qui n’abîment pas les fonds ni les habitats.
  • Je ne casse jamais les rochers ni les récifs pour attraper un animal.
  • Je remets toujours les pierres déplacées à leur place.
  • Je ramasse mes lignes cassées, hameçons, plombs et tous mes déchets.
  • Je ne sors pas les animaux de l’eau pour les observer ou les ramener en souvenir.

Les (é)co-bénéfices

🦋 Je protège la biodiversité

En laissant le temps aux espèces de se reproduire, je permets aux écosystèmes aquatiques de rester équilibrés et riches en vie.

👶 Je pense aux générations futures

Je préserve la ressource pour que d’autres puissent en profiter demain.

💧 Je préserve la qualité de l’eau

En évitant la surfréquentation des milieux et en limitant les déchets liés à la pêche, je contribue à garder des rivières, lacs et littoraux propres.

🌡️ Je limite le changement climatique

Préserver les herbiers, récifs et zones humides en limitant les dégâts sur les habitats aide à stocker du carbone et à protéger les littoraux.

Pourquoi c’est important ?

La pêche de loisir peut sembler inoffensive. Pourtant, si elle est pratiquée sans attention, elle peut fragiliser les milieux aquatiques et menacer certaines espèces. Prendre trop de poissons, ou les capturer en dehors des bonnes saisons, c’est empêcher leur reproduction et peut faire chuter leur population. C’est participer à la surpêche.

Les milieux aquatiques rendent pourtant des services essentiels. Ils régulent les cycles de l’eau, stockent du carbone, nourrissent une part importante de l’humanité et abritent une diversité biologique précieuse. Mais ils sont aujourd’hui soumis à une pression croissante : pollutions diffuses, destruction d’habitats, réchauffement climatique… La pêche de loisir, si elle s’exerce sans précaution, peut devenir un facteur aggravant — par les déchets laissés sur les rives, les rejets en mer, ou les ancrages sur des herbiers fragiles.

Respecter les règles de pêche (quantités, tailles, saisons, engins autorisés) permet de préserver les espèces et de maintenir l’équilibre de ces écosystèmes. Cela aide aussi à garantir que les poissons soient encore là demain, pour les pêcheurs comme pour l’ensemble du vivant.

En chiffre

Le saviez-vous ?

3 ans C'est le temps qu'une pierre déplacée à marée basse mettra pour retrouver sa biodiversité.

Politique publique

La pêche de loisir en eau douce est encadrée par le Code de l’environnement, et, sur le littoral et dans les eaux côtières, par le Code rural et de la pêche maritime. Les deux Codes déterminent :

  • les dates d’interdiction de la pêche,
  • la liste des espèces dont la capture est autorisée,
  • les tailles minimales à respecter,
  • les engins dont l’utilisation est interdite, etc. 

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