On parle souvent de la voiture comme d’un problème climatique. Mais son impact dépasse largement les seules émissions de CO₂.
La voiture est aussi une source de pollution de l’air, des sols, de l’eau et de bruit. Toutes ces pressions fragilisent les écosystèmes. Le bruit des routes perturbe la reproduction des oiseaux, les particules de pneus polluent les rivières, et les infrastructures routières morcellent les milieux naturels.Marcher, pédaler, partager un trajet en voiture ou prendre le bus, c’est réduire notre impact directement sur tout le vivant.
Des idées pour agir
- Je peux choisir les transports en commun pour mes trajets quotidiens ou occasionnels.
- Je peux covoiturer quand la voiture est nécessaire.
- Je peux prendre le train plutôt que l’avion pour limiter mon impact sur le climat.
- Je peux éviter les vols avec escale et privilégier des séjours plus longs, mais moins fréquents.
- Je peux me poser les bonnes questions avant de partir : ce voyage lointain est-il vraiment indispensable ?
- N’existe-t-il pas une alternative plus douce, plus proche, moins polluante ?
Les (é)co-bénéfices
🦋 Je protège la biodiversité
Je protège la biodiversité : moins de voitures, c’est moins de routes et de nuisances sonores, moins de fragmentation des habitats.
💧 Je préserve la qualité de l’eau
En réduisant le trafic routier, on limite le ruissellement de polluants (huiles, microplastiques, métaux lourds) vers les rivières et les nappes phréatiques.
💲 Je fais des économies
Voyager près de chez moi ou dans ma région, c’est faire vivre les commerces, les artisans et les hébergements locaux.
🌡️ Je limite le changement climatique
Avec le vélo, la marche, le train ou le covoiturage, je réduis mes émissions de gaz à effet de serre.
Pourquoi c’est important ?
- Plus on s’accroche à la voiture comme seule solution de déplacement, plus on continue de construire pour elle. Les routes et parkings fragmentent les milieux naturels et empêchent les déplacements d’animaux comme les amphibiens, les petits mammifères ou les insectes. Un crapaud qui migre vers une mare, une salamandre qui traverse la forêt : une simple route peut suffire à interrompre leur parcours et leur cycle de vie. À grande échelle, ce phénomène accélère le déclin des espèces.
- Le bruit du trafic est une autre menace qui perturbe profondément la faune. Une chouette a besoin d’entendre le pas d’une souris pour chasser. Certains oiseaux, incapables de chanter assez fort pour couvrir le bruit des moteurs, abandonnent les zones proches des routes. Cela peut même affecter la reproduction ou la dispersion des plantes, en réduisant la présence d’oiseaux pollinisateurs ou disséminateurs de graines.
- Les pneus, eux, laissent derrière eux une trace invisible mais toxique. À chaque tour de roue, ils libèrent des microplastiques et des produits chimiques qui finissent dans les rivières, les nappes phréatiques, et jusqu’aux océans.
- Privilégier les mobilités douces, ce n’est pas seulement changer de moyen de transport : c’est faire le choix d’un mode de vie plus doux, plus sobre, qui prend en compte le rythme du vivant et pas seulement notre besoin d’aller toujours plus vite d’un point A à un point B.
En chiffre
En 2022
130,5 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq) émises : le secteur des transports reste le premier contributeur aux émissions de gaz à effet de serre (GES) en France (32 %).
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