Les espèces exotiques envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) représentent aujourd’hui l’une des principales menaces pour la biodiversité mondiale. En France, l’Office français de la biodiversité (OFB) agit, aux côtés de ses partenaires, pour prévenir leur introduction, limiter leur propagation et accompagner les acteurs locaux dans la gestion de ces invasions biologiques.

Qu’est-ce qu’une espèce exotique envahissante ?

Une espèce exotique ou une espèce non-indigène (ENI) est une espèce introduite en dehors de son aire de répartition naturelle par l’action humaine, volontaire ou non. Lorsqu’une espèce exotique s’établit durablement, se reproduit et se propage au point de menacer les écosystèmes, les espèces indigènes ou les activités humaines, on parle alors d’espèce exotique envahissante, ou EEE.
La prolifération d’espèces introduites, aussi qualifiée d’invasion biologique, modifie profondément les équilibres écologiques et ont des conséquences économiques et sanitaires durables, touchant aussi bien les milieux naturels que les sociétés humaines.

Quelques exemples bien connus illustrent la diversité du phénomène : la grenouille taureau qui colonise les zones humides, le frelon asiatique qui menace les abeilles, la jacinthe d’eau qui étouffe les milieux aquatiques, ou encore le poisson-lion qui se répand dans les mers tropicales.

Les espèces exotiques envahissantes figurent aujourd’hui parmi les cinq causes majeures de l’érosion de la biodiversité, au même titre que la destruction des habitats, le changement climatique, la surexploitation des ressources naturelles et la pollution.

L’enjeu est particulièrement fort dans les territoires d’Outre-mer français, où les écosystèmes insulaires abritent un nombre d’espèces endémiques exceptionnel. Ces espaces isolés sont extrêmement vulnérables à l’introduction d’espèces étrangères : un prédateur, un parasite ou une plante invasive peut y bouleverser en quelques années des équilibres écologiques millénaires.

Le développement des échanges commerciaux et touristiques a considérablement accru les risques d’introduction d’espèces exotiques. Parallèlement, le changement climatique favorise leur établissement, en élargissant les zones où elles peuvent survivre et se reproduire.

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    Un Centre de ressources de référence

    Copiloté par l’Office français de la biodiversité et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes constitue la plateforme nationale de référence. Il accompagne l’ensemble des acteurs dans la prévention et la gestion des invasions biologiques grâce à l’animation d’un réseau d’experts et la mise à disposition d’outils techniques et de données actualisées. Le Centre de ressources couvre l’ensemble des milieux — terrestres, aquatiques et marins — dans l’Hexagone comme en Outre-mer.

    Quels sont les impacts des espèces exotiques envahissantes ?

    Les espèces exotiques envahissantes ont des conséquences multiples sur les écosystèmes, la santé humaine et les activités économiques. Leur présence génère des déséquilibres écologiques profonds et des coûts considérables pour la société.

    Les activités humaines à l’origine du problème

    Les invasions biologiques ne datent pas d’hier. Déjà au XIXe siècle, Charles Darwin décrivait les effets des introductions d’espèces dans les milieux insulaires. Mais leur ampleur s’est considérablement accrue avec la mondialisation : le commerce international, les voyages, le transport maritime et aérien favorisent chaque jour de nouvelles introductions.

    La France parmi les pays les plus touchés

    La France figure parmi les pays européens les plus concernés par les invasions biologiques. Les territoires d’outre-mer concentrent à eux seuls près de 74 % des espèces exotiques envahissantes recensées, en raison de leur richesse écologique et de leur isolement. Mais l’Hexagone et les îles à proximité ne sont pas épargnés : les milieux humides, littoraux et forestiers y subissent des pressions croissantes.

    Des politiques de lutte en France et dans le monde

    Face à cette menace mondiale, la communauté internationale et la France ont engagé des politiques coordonnées. La priorité est donnée à la prévention, car il est bien plus efficace et moins coûteux d’empêcher une introduction que de tenter d’éradiquer une espèce déjà installée.

    Règlementation et accompagnement

    Le Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes a publié en 2024 un panorama actualisé de la réglementation sur les espèces exotiques envahissantes, à destination des gestionnaires, collectivités et acteurs économiques. Ce document facilite la compréhension des obligations et aide à la mise en œuvre des mesures adaptées.

    L’OFB et les espèces exotiques envahissantes

    En tant qu’établissement public de référence pour la connaissance et la préservation de la biodiversité, nous jouons un rôle central dans la lutte contre les EEE. Nous animons des groupes de travail thématiques, comme celui sur les invasions biologiques en milieux aquatiques, et contribue à la coordination du Centre de ressources EEE.
    Nos parcs naturels marins, réserves de chasse et de faune sauvage, sites Natura 2000 et les parcs nationaux mènent des actions concrètes : surveillance des populations, régulation d’espèces invasives, restauration d’habitats, formation des acteurs locaux et sensibilisation du public.

    L'exemple de l'Écureuil de Pallas

    Dans les Alpes-Maritimes, des écureuils provenant d'Asie du sud-est ont été introduits par l'Homme. Ces écureuils de Pallas sont une menace pour les autres espèces comme les écureuils roux, les écosystèmes et les activités humaines. En 2012, le Museum national d'Histoire naturelle a mis en place un plan de lutte pour identifier et limiter leur présence sur le bassin méditerranéen, sur le cap d'Antibes et à Istres.

    Depuis 2018, c'est l'OFB qui mène ce programme pour mieux connaitre et comprendre cette espèce. Il s'agit également d'aller à la rencontre de la population pour lui expliquer qu'il s'agit d'une espèce nuisible à leur environnement, contrairement à l'écureuil roux, souvent populaire auprès du grand public.
     

    Durée : 6 min 59 sec

    Vidéo YouTube [Un exemple d'espèce exotique envahissante : L'écureuil de Pallas]

    Cette vidéo parle de l’Écureuil de Pallas, de ses problématiques et des actions mises en place pour réduire ses populations. Sur une musique d’ambiance, on voit un panorama vidéo sur une ville vallonnée.
    Texte à l’écran : « Depuis plusieurs années, une espèce exotique envahissante s’est installée dans le sud de la France. »
    Le fond change par une vue sur la mer cerclée d’arbres.
    Texte à l’écran : « Des écureuils de Pallas provenant d’Asie du sud-est ont été introduits par l’Homme. »
    Le fond change par un arbre en contre-plongée.
    Texte à l’écran : « Ils sont une menace pour les espèces autochtones, les écosystèmes, et les activités humaines. Le Muséum national d’histoire naturelle a mis en place un plan de lutte en 2012 repris par l’OFB en 2018 pour identifier, contrôler et limiter leur présence. »
    Une carte montrant l’Europe de l’ouest zoom sur le sud de la France. Un Écureuil de Pallas apparaît sur le Cap d’Antibes et Istres.
    « En France, on a deux formes d’Écureuil de Pallas : la forme au Cap d'Antibes avec un ventre rouge orangé, et la forme d'Istres avec un ventre jaune. »
    Une photo à l’écran montre une personne tenant un Écureuil de Pallas par les pattes et la tête pour nous montrer son ventre rouge. Sur la moitié gauche de l’écran apparaît une photo d’un Écureuil de Pallas au ventre jaune.
    Jean-Louis Chapuis, professeur honoraire au Muséum national d’histoire naturelle, prend la parole. Il est dans la forêt, armé de ses jumelles : « Sur le Cap d'Antibes, il [l’Écureuil] a été introduit par quelqu'un revenant d'un voyage de l'île de Taïwan et qui a ramené dans ses bagages deux ou trois écureuils. »
    Le plan change avec une vidéo d’un Écureuil de Pallas descendant le tronc d’un arbre puis marchant sur une barrière.
    « L’Écureuil de Pallas a été introduit dans d'autres pays à travers le monde : au Japon dans les années 50, en Argentine en 70, et dans les années 2000 au Pays-Bas. Ce qui est étonnant c'est qu’où qu'on soit, les problèmes sont exactement les mêmes. »
    On revient sur Jean-Louis Chapuis.
    « Cet écureuil est une espèce exotique envahissante notamment par les dégâts qu'il occasionne. Ça semble être un écureuil qui dans la reproduction n'est pas densité-dépendant contrairement à l'Écureuil roux. »
    L’Écureuil de Pallas sur la barrière apparaît de nouveau.
    « Par exemple, l’Écureuil roux n'est jamais présent en très forte densité car lorsque ses densités sont élevées, les femelles n'entrent pas en reproduction, il y a donc une auto-régulation des populations. »
    On voit de nouveau Jean-Louis Chapuis, puis ce sont ensuite deux Écureuils de Pallas qui grimpent l’arbre.
    « Ce n'est pas le cas de l’Écureuil de Pallas, même s'il est présent en très forte densité, il continue à se reproduire. La crainte la plus importante, c'est l'élimination de l'Écureuil roux par l’Écureuil de Pallas par compétition. »
    [Musique rythmée] On voit un Écureuil roux courir dans un bois et sauter par-dessus les branches.
    On retourne sur Jean-Louis Chapuis : « Les moyens de lutte qui étaient utilisés par les particuliers localement pour lutter contre cette espèce, notamment le tir l'empoisonnement, cela nous a effrayé et nous a incité à lancer un programme officiel de contrôle de cette espèce qui était dangereuse pour d'autres espèces. »
    Un policier de l’environnement est filmé en train de récupérer une arme dans la voiture. On le voit ensuite, entouré d’un civil et d’une personne portant un gilet orange sur lequel il est écrit « Plan de lutte – Écureuil de Pallas ». La caméra zoom sur ce gilet.
    Olivier Gerriet, chargé de mission, Plan national de lutte Écureuil de Pallas dans le PACA à l’OFB prend la parole. Il est dans la forêt : « L'origine de ce programme, c'est surtout une étude et une connaissance de l'espèce. Dans un premier temps, on a essayé de déterminer l’aire de répartition réelle, pour savoir où il se trouvait et où était la limite de son aire d'expansion. »
    Un arbre apparaît, suivi d’un Écureuil de Pallas descendant d’un tronc. Il saute sur une barrière.
    « En ce moment, nous avons un contrôle très poussé sur ces zones là pour justement éviter qu’elles soient colonisées durablement par des individus, qu’ils s'installent et qu’ils se développent, ce qui causerait un stress chez l'Écureuil roux. »
    Un Écureuil roux court dans les bois, et on revient sur Olivier Gerriet. Les plans alternent ensuite entre l’Écureuil de Pallas sur la barrière et Olivier Gerriet.
    « Quand l'Écureuil roux est stressé, il cesse de se reproduire et si le phénomène prend de l'ampleur on peut avoir une disparition à long terme cette espèce. Il a donc fallu ensuite savoir quelles étaient les techniques qui permettraient un contrôle efficace et éthique de l'Écureuil de Pallas car ce rongeur, présent dans des zones assez urbanisées, créé des dégradations sur l'écosystème local et sur les activités humaines. »
    Un agent nous montre un arbre dont l’écorce a été arrachée. Cet agent est Alexandre Viguier, inspecteur de l’environnement au service départemental des Alpes-Maritimes à l’OFB.
    « Là on voit les traces de dents, c'est eux [les Écureuils de Pallas] qui écorcent entièrement l'arbre. A force, l’arbre risque d’attraper des maladies ou de mourir. »
    Le plan change sur Alexandre Viguier s’adressant à la caméra, dans la forêt : « Les dégâts les plus importants sont la plupart du temps constatés sur des fruitiers. On a certains maraîchers qui ont beaucoup de dégâts sur leur agrumes, et donc des pertes financières. »
    Un pommier apparaît à l’écran, suivi d’un grillage et d’une tête d’arroseur. On voit ensuite un Écureuil de Pallas ronger la branche d’un arbre. [Musique rythmée]
    « Il y a également les câbles électriques qui sont consommés pour l'amidon qu'il y a dedans, et les lignes d'arrosage ou les têtes d'arroseurs qui sont consommés. »
    La caméra revient sur Alexandre Viguier : « Les deux méthodes qui ont été retenues suite aux différents tests qu'on a fait en 2012 sont le tir et le piégeage. »
    Une personne portant un gilet orange de chasse porte une cage à la main et installe la cage dans un arbre. Il dépose un bout de pomme dans la cage.
    « Pour le piégeage, on a choisi des pièges qu'on appelle « non létaux », c'est-à-dire des pièges à rats, pour qu'on puisse ensuite sélectionner. Par exemple, si c’est un Écureuil roux (celui qu'on cherche à protéger) qui entre dans la cage, ou une autre espèce protégée, il faut qu'on puisse le relâcher. »
    On revient sur Alexandre Viguier, puis on le voit charger son arme, viser et tirer.
    [Musique de suspens] « En tir, on prélève beaucoup plus d'animaux, soit par raffut soit par battue. »
    Il marche ensuite dans les bois et retrouve l’Écureuil de Pallas, qu’il prélève et met dans un sac en plastique puis dans sa sacoche.
    « Les prélèvements sont réalisés par des personnels qui ont été formés, qui travaillent en autonomie, qui sont contactés par des propriétaires de maisons ou des copropriétés et qui nous remettent ensuite leur constat de tir avec toutes les fiches de tir pour qu'on puisse synthétiser ce qu'ils ont fait. »
    Alexandre Viguier ouvre la voiture et range son matériel. Il fouille dans des documents dans le coffre et rempli sa fiche de tir.
    « À l'heure actuelle, on est à peu près entre 5500 et 5600 Écureuils de Pallas prélevés depuis 2012. »
    De nouveau, le plan sur Alexandre Viguier dans la forêt.
    « La population totale d’Écureuils de Pallas n'est pas connue puisque pour l'instant on a du mal 1) à évaluer et 2) à mener de front la lutte contre cette espèce et son suivi. Ce qu'on sait, c'est que pour l'instant ils gagnent du terrain. » [Fin de la musique de suspens]
    Plusieurs agents marchent dans la forêt. L’un d’eux regarde à travers ses jumelles. On aperçoit un Écureuil de Pallas dans un arbre tandis que les agents continuent leurs observations.
    Eric Hansen, directeur interrégional PACA et Corse à l’OFB, prend la parole. Il est en uniforme de policier de l’environnement devant une étendue d’eau bordée d’arbres : « Dans les Alpes-Maritimes, on sait très bien que l'Écureuil de Pallas nous a dépassé, il est présent maintenant dans un grand nombre d'environnements notamment en milieu urbain et périurbain. Pour autant, on continue à mettre en place des mesures pour éviter que cette espèce-là continue à se répandre, pour que l'impact soit le plus localisé possible. »
    Le plan change sur deux agents marchants le long d’un immeuble.
    « La grande difficulté que nous avons par rapport à cette thématique d'espèces exotiques envahissantes est l'acceptabilité de la population à pouvoir intervenir sur ces espèces. »
    On voit un Écureuil de Pallas piégé dans une cage. L’un des deux agents regarde dans la cage.
    « Quand on parle d'Écureuil, l’Écureuil c’est dans l'esprit de tout le monde un animal sympathique, joli, que tout le monde apprécie de voir, de prendre en photo, d'avoir dans son jardin et lorsqu'on explique que l'on doit mettre en place des mesures de lutte, c'est extrêmement compliqué pour faire comprendre aux gens qu’il faut passer par là parce que derrière tout ça on va protéger tous les écureuils d'Europe, on va protéger un grand nombre d'autres espèces. »
    Un Écureuil de Pallas descend d’un arbre, puis est sur une barrière. On voit ensuite un agent en uniforme de policier de l’environnement sensibiliser un civil.
    « Dessus vous allez voir ça va vous expliquer un peu la problématique de l’Écureuil de Pallas et le plan de lutte, ce qu’on fait … »
    Virginie Croquet, coordinatrice du plan national de lutte Écureuil de Pallas PACA et Corse, à l’OFB, prend la parole. Elle est également filmée dans la forêt : « On a un axe de communication de façon à qu’on puisse expliquer à nos publics nos actions et un axe de formation. Évidemment, on n'agit pas sur des populations et des espèces comme l'Écureuil de Pallas sans avoir un minimum de formation et être une personne habilitée. »
    On voit de nouveau l’Écureuil de Pallas sur le tronc.
    « Entre le moment où on découvre une espèce et le moment où on peut avoir un document qui nous permet de coordonner tous types d'actions, que ce soit aussi bien sur la recherche, sur la surveillance, le contrôle ou la communication, il y a malgré tout quelques années. »
    On revient sur Virginie Croquet.
    « Souvent le principe qu'on associe avec une espèce exotique envahissante c'est la détection précoce pour une éradication rapide. »
    La vidéo se termine sur les logos des partenaires du projet, avec en fond la vidéo d’un Écureuil de Pallas sur une barrière et une musique d’ambiance : l’OFB, le Muséum national d’histoire naturelle, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement du PACA, le Ministère de la transition écologique et le Muséum d’histoire naturelle d’Autun. Puis la liste des remerciements, aux scientifiques : Jean-louis Chapuis, Anne Dozières, Olivier Gerriet, Benoît Pisanu ; aux partenaires locaux : MNHN, Muséum de Nice, ONCFS/OFB, Ministère en charge de l’écologie, DREAL PACA, ville d’Antibes, Juan-les-Pins, Vallauris, Cannes, Le Cannet, Mougins, Istres (et le Mas de Sufren), communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis, les agents des parcs départementaux des Alpes-maritimes, Conservatoire des espaces naturels de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, DDTM 06 et DDTM 13, Philippe Blanchet, les bénévoles participants au plan, C. Ducatillon, R. Bellanger (INRA, Villa Thuret), Vincent Liardet, Michel Tron ; et aux agents de l’Office français de la biodiversité : Jean-françois Maillard, Patrick Touron, Jean-Jacques Covo, Jean Valéro, Éric Hansen, David Moulin, Louis Bernard, Jean-Yves Bichaton, Valérie Grisoni. © MNHN / Gédéon Programmes
    Texte à l’écran : « Établissement public de l’état créé le 1er janvier 2020 l’Office français de la biodiversité exerce des missions de connaissance scientifique et technique sur les espèces, les milieux et leurs usages, de surveillance et de contrôles des atteintes à l’environnement, de gestion des espaces protégés, de mobilisation de la société et d’appui aux acteurs sur l’ensemble des enjeux de biodiversité aquatique, terrestre et marine, dans l’Hexagone et les Outre-mer. »
    La vidéo s’achève sur le logo de l’Office français de la biodiversité.

    Chacun peut agir à son niveau

    La lutte contre les espèces exotiques envahissantes repose sur une mobilisation collective. Chacun de nous, particulier, professionnel ou gestionnaire, peut contribuer à limiter leur propagation.

    S’informer est une première étape : les plaquettes de sensibilisation Les espèces exotiques envahissantes, une menace pour la biodiversité et Les espèces exotiques envahissantes des Outre-mer détaillent les bons gestes à adopter.
    Agir au quotidien, c’est aussi éviter de relâcher des animaux exotiques dans la nature, nettoyer le matériel de randonnée ou de navigation pour ne pas transporter d’espèces invisibles, ou encore privilégier le végétal local dans les jardins.

    Nous pouvons également devenir sentinelles de la nature : signaler la présence d’une espèce suspecte auprès du Centre de ressources ou de nos services régionaux contribue à détecter précocement de nouvelles invasions.