Après avoir été déployée au Congrès mondial de la nature de Marseille en septembre dernier, l’exposition « Amer » du collectif de photographes et journalistes Argos investit les quais de Seine jusqu’au 18 novembre prochain.
Soutenue par l’Office français de la biodiversité, cette exposition a pour objectif d’illustrer la convoitise et l’accaparement des océans et de ses richesses par l’Homme. Son nom, « amer », désigne un point qui permet aux marins de se repérer et d’arriver à bon port.
À travers 32 panneaux d’exposition grand format, le Collectif met en lumière l’état des océans, la dépendance humaine à son égard, ainsi que les ravages causés par l’Homme.
Au-delà de l’urgence à protéger les océans, les photographes et journalistes d’Argos se sont aussi attachés à souligner plusieurs initiatives en faveur de la reconquête de la biodiversité marine, à travers le portrait d’hommes, de femmes et de jeunes qui se mobilisent.
Par exemple, les Aires marines éducatives, dispositif piloté par l’Office français de la biodiversité qui permet à des enfants de protéger un petit bout de littoral, a retenu l’attention du Collectif.
Le travail du Collectif Argos a donné lieu à des nombreux reportages dans les médias depuis quatre ans. Dernièrement le magazine Kaisen s’est appuyé largement sur ces travaux pour son numéro spécial « Océan ».
Cette exposition permet de donner un éclairage journalistique et artistique nécessaire, compte tenu de l’échec des négociations sur la préservation de l’Antarctique (CCMLAR) et du lancement de plusieurs grands sommets internationaux comme la COP Climat de Glasgow ou le One Ocean Summit qui se tiendra à Brest en début d’année.
L’OFB, partenaire de l’exposition Amer
L’OFB soutient l’exposition Amer car elle permet d’éveiller les consciences d’une façon originale. Ces enjeux sont importants pour l’OFB, qui a pour mission de protéger cette biodiversité et de mobiliser l’ensemble de la société pour y parvenir.
Le projet Amer ne dévoile pas seulement les menaces qui pèsent sur la mer, mais démontre qu’il existe aussi des solutions pour enrayer cette crise, un message partagé par l’OFB.