Les activités humaines dépendent de la biodiversité, et en sont cependant la principale cause de détérioration. Le réseau des Sites innovants pour des activités en aires protégées compatibles avec les enjeux écologiques (Sinapce) a pour objectif de faciliter l'évolution vertueuse des pratiques : via un appui aux gestionnaires et socioprofessionnels, et la valorisation des expériences. Ce réseau national concerne tous les types d’aires protégées, tous les milieux et un large panel d’activités humaines.

Les réseaux d'aires protégées et l'OFB s'organisent pour faciliter l'évolution des pratiques

La nécessaire adaptation des pratiques aux enjeux de biodiversité

Logo du Réseau Sinapce, Sites innovants pour des activités en aires protégées compatibles avec les enjeux écologiques

Les activités humaines sont profondément dépendantes de la biodiversité et des fonctions et services rendus par des écosystèmes qui fonctionnent bien. Elles sont pourtant la principale cause de leur brutale détérioration. Par le biais de diverses pratiques, les activités contribuent en effet de façon majeure à la modification de l’utilisation des terres et des mers, à la surexploitation des organismes, aux changements climatiques, à la pollution et à l’installation d’espèces exotiques envahissantes (IPBES, 2019). Pour que les activités humaines puissent se poursuivre sans nuire au bon fonctionnement des écosystèmes, voire même en le favorisant, il est nécessaire d’améliorer leur compatibilité avec la protection de la biodiversité.

Une action lancée dans le cadre de la Stratégie nationale pour les aires protégées (Snap)

Adapter les activités humaines est une nécessité qui implique le développement :

  • de connaissances sur les phénomènes impliqués,
  • de solutions concrètes utilisables,
  • d'expérience et d'apprentissage pour se les approprier et mettre en pratique.

La Snap 2021-2030 vise notamment à accompagner les activités durables au sein des aires protégées françaises. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du premier plan d’action national 2021-2023, l’OFB, en lien avec les têtes de réseaux d’aires protégées, a lancé en 2022 la création du réseau Sinapce.

Le réseau Sinapce : différentes formes d'appui pour des sites à fort enjeu

Objectif : améliorer le transfert et la diffusion des bonnes pratiques, en aires protégées et en dehors

Ce réseau s’appuie sur la valorisation d’expériences innovantes, expérimentales, menées dans les aires protégées françaises, à terre comme en mer, et sur une grande diversité d’activités. La dynamique impulsée a vocation à apporter un éclairage sur ces démarches pour inspirer d’autres acteurs impliqués dans l’organisation de diverses activités et susciter l'évolution des pratiques, voire l'innovation pour imaginer de nouvelles pratiques.

L'apport du réseau : des connaissances étayées et des moyens opérationnels

La dynamique engagée vise à apporter un appui :

  • scientifique : consolider les protocoles déployés, conforter l'assise scientifique des démarches engagées, promouvoir la production de connaissances et outils...,
  • technique : méthodes de communication, d’intégration territoriale, de partage et de transferts d’expérience...,
  • humain ou financier, en lien avec des démarches d’animation et de transfert des expériences par exemple.

Les rencontres ou webinaires organisés sont aussi des occasions pour une montée en compétence des acteurs dans un esprit de compagnonnage et de partage des expériences entre les sites, mais aussi plus largement.

Organisation du réseau et périmètre thématique

L'OFB pilote l'animation du réseau Sinapce, avec l'appui d'un comité de pilotage associant la Fédération des conservatoires d'espaces naturels (FCEN), et celle des parcs naturels régionaux de France (FPNRF).

  • 2022, l’année de lancement : définition de l’objet du réseau et de son périmètre, mise en place du comité de pilotage, rédaction des premiers retours d’expérience et un premier webinaire de présentation du réseau.
  • 2023, la consolidation du réseau : publication de cette page web dédiée au réseau Sinapce, création d’un logo, tournage d’une première vidéo, mise en ligne des 11 premiers retours d’expérience et préparation d’un appel à manifestation d’intérêt visant à soutenir des projets de recherche.

La cohérence du réseau Sinapce repose sur la valorisation d’expériences réalisées sur des sites répondant à certains critères.

Ressources disponibles ou en construction

L'action du réseau prend différentes formes

  • Des retours d'expériences valorisant des démarches et pratiques favorables à la biodiversité menées dans les sites volontaires,
  • L'organisation d'échanges collectifs, via des webinaires par exemple, sur :
    • des sujets transversaux : méthodes de suivi, canaux et modalités de transfert des expériences menées, actions engagées via l’animation du réseau…,
    • et sur des thématiques techniques en lien avec certaines activités : énergies renouvelables, fréquentation et sports de nature…
    • Un cycle de vidéos pour valoriser les expériences menées sur les sites du réseau Sinapce.
    • Un appui technique et/ou financier via des prestations intellectuelles, qui seront programmées annuellement par exemple : analyse des performances technico-économiques, approche paysagère, ancrage territorial...
    • Le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt, au printemps 2024, sur des projets de recherche apportant des connaissances et outils opérationnels pour mieux comprendre et améliorer la compatibilité entre activités et biodiversité.
    • Et d’autres projets à construire…

Zoom sur : les retours d’expérience

La valorisation des actions inspirantes s'appuie sur leur potentiel de transfert, que ce soit vers d’autres gestionnaires d’aires protégées, des socio-professionnels, des élus ou des usagers. Les fiches de retours d’expériences sont riches et forment de véritables outils au service des acteurs.

Ils doivent permettre aux gestionnaires d’aires protégées et aux acteurs socio-professionnels de s’inspirer d’actions menées dans des contextes proches (biogéographiques, milieux, enjeux). Ils permettent de partager le bilan d’une expérience dans un process d’amélioration continue, pour progresser collectivement. Ils ont un réel potentiel de transfert, sans faire office de solution systématique.
À noter : ils ne correspondent pas à une labellisation ou à une distinction spécifique de la part de l’OFB.

    • Accompagnement d'une ferme pilote d'éoliennes flottantes dans le Golfe du Lion

      • Retour d'expérience

      Le Parc naturel marin (PNM) du Golfe du Lion propose un retour sur une expérience d'accompagnement d’un projet de ferme expérimentale d’éoliennes flottantes débutée en 2015. Une collaboration étroite a été mise en place entre le PNM et un consortium d’acteurs industriels pour monter dès le départ un projet cohérent avec les enjeux de biodiversité du site et veiller, à la fois au bon respect des engagements pris, et à la bonne prise en compte des nouvelles problématiques de compatibilité qui pourraient apparaître durant sa mise en œuvre.

    • Dispositif de contrôle de la fréquentation dans les Calanques de Marseille

      • Retour d'expérience

      Le Parc national des Calanques propose un retour sur une expérience de gestion de la fréquentation dans les calanques de Sugiton et des Pierres tombées. Un dispositif innovant pour la gestion des flux a été mis en place à partir de 2021 en raison de la surfréquentation observée.

    • Dispositif de traitement des effluents de production fromagère en estive dans les Pyrénées

      • Retour d'expérience

      Le Parc national des Pyrénées propose un retour sur une expérience de traitement des effluents de production fromagère en estive. Une collaboration entre les différentes institutions du territoire et des experts en assainissement a été mise en place afin d'offrir aux éleveurs une solution simple, robuste et efficace pour traiter le lactosérum quand ils sont en estives. Cet assainissement des effluents permet de maintenir dans un bon état de conservation les milieux alentours, et notamment les ruisseaux, qui sont particulièrement sensibles à la pollution organique.

    • Entretien d'une mosaïque de milieux en bord de Loire : les parcelles du projet Pasto’Loire

      • Retour d'expérience

      Le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire propose un retour sur une expérience de pâturage sur les berges de la Loire débutée en 1996 et ayant donné naissance à l’opération Pasto’Loire, portée par le CEN et la Chambre d’agriculture du Loiret, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature. Actuellement, cinq éleveurs ont signé des contrats de pâturage pour 800 ha au total dans le département du Loiret.

    • Expérimentation d'un nouveau mode de gestion du risque incendie dans les Alpilles

      • Retour d'expérience

      Le Parc naturel régional des Alpilles propose un retour sur une expérience de gestion de la Défense des forêts contre les incendies (DFCI) intégrant les enjeux de biodiversité. Dès les années 2000, l'intégration des enjeux de biodiversité a été pensée pour la gestion de ce massif forestier, le plus grand des Bouches du Rhône avec 30 000 hectares. Les principales actions portent sur l'adaptation du calendrier des travaux DFCI et l'instauration de pâturages dans certaines zones clés.

    • Gestion cynégétique innovante du gibier d'eau : les Grandes Cabanes Sud

      • Retour d'expérience

      Le domaine des Grandes Cabanes Sud propose un retour sur une dynamique d’expérimentation et d’échanges autour de la pratique de la chasse. Propriété du Conservatoire du littoral gérée par l'OFB, le site a innové par la mise en place de moments d’échange multi-acteurs réguliers sur la pratique de la chasse. Les chasses guidées qui sont proposées sur le site sont devenues des espaces de dialogue cruciaux, où les éventuels conflits entre chasseurs, autres usagers et gestionnaires peuvent être discutés et résolus.

    • Gestion durable et concertée d'une ressource naturelle : l'arnica dans les Vosges

      • Retour d'expérience

      Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges propose un retour sur une expérience de gestion durable de l'arnica des sommets vosgiens débutée en 2007 et ayant donné naissance à une charte « Arnica des Hautes-Vosges », portée par le PNR des Ballons des Vosges et le Conseil départemental des Vosges. Ainsi, l’ensemble des acteurs concernés s’engagent à assurer la pérennité de la ressource naturelle que constitue l’arnica dans ce site Natura 2000.

    • Gestion durable et concertée d'une ressource naturelle : les bivalves de la Baie de Saint-Brieuc

      • Retour d'expérience

      La Réserve naturelle nationale de la Baie de St-Brieuc propose un retour sur une expérience de gestion durable des stocks de bivalves de la Baie, passant par une évaluation annuelle des stocks depuis 2013 grâce à un protocole approuvé par les structures scientifiques de la région. Les résultats de l’évaluation des stocks de bivalves, ainsi que les prévisions faites sur 1 ou 2 années, sont partagés chaque année avec les pêcheurs professionnels.

    • Gestion durable et concertée de la pêche professionnelle maritime sur la Côte bleue

      • Retour d'expérience

      Le Parc marin de la Côte Bleue propose un retour sur une expérience de gestion durable de la pêche professionnelle artisanale débutée en 1983 et ayant donné naissance à 2 zones marines protégées. Le Parc entretien une collaboration étroite avec les pêcheurs professionnels à tous niveaux. Présent dans de nombreux projets de tous types, le Parc est aujourd'hui largement reconnu pour la qualité de la gouvernance et de la concertation mise en œuvre.

    • Gestion écologique des emprises de lignes électriques haute tension dans les forêts des Ardennes

      • Retour d'expérience

      Le Parc naturel régional des Ardennes propose un retour sur une expérience de gestion alternative de la végétation sous les lignes hautes-tensions, débutée en 2018 et ayant donné naissance au projet Pieesa, porté par le PNR des Ardennes et financé par le Réseau de transport d'électricité et l'Ademe. À juin 2023, le projet a permis de restaurer 100 ha de corridors écologiques dans les emprises de lignes électriques ardennaises.

    • Observation partagée de l'équilibre agro-sylvo-cynégétique dans les Cévennes

      • Retour d'expérience

      Le Parc national des Cévennes propose un retour sur une expérience de mise en place d’un outil de suivi, de diagnostic et d’aide à la décision partagé avec les acteurs cynégétiques, sylvicoles et agricoles locaux ayant donné naissance à l’Observatoire de l'équilibre agro-sylvo-cynégétique. Les suivis mis en place permettent de recueillir des données objectives sur lesquelles les acteurs peuvent s’appuyer pour prendre leurs décisions de gestion. Cet observatoire facilite notamment l'identification des secteurs sylvicoles les plus impactés par les ongulés.

    Protection des oiseaux dans les domaines skiables du Parc national de la Vanoise - 2024

    L’expérience valorisée porte sur la prise en compte de l’avifaune de montagne dans le domaine skiable de La Plagne.

    La vidéo courte (6 minutes) est destinée en priorité à un public professionnel : sociétés d’aménagement, professionnels des sports de montagne, gestionnaires d’aires protégées.

    Durée : 5 min 50 sec

    Vidéo Vimeo [Sinapce - Protection des oiseaux dans les domaines skiables du Parc national de la Vanoise]

    Vidéo réalisée dans le cadre du réseau Sinapce animé par l'Office français de la biodiversité, OFB

    Intervenant 1 - Sandrine Berthillot, technicienne Câbles dangereux/avifaune, Parc national de la Vanoise
    On va prendre la piste Verdon, piste bleue. Allez, on est parti. Nous sommes sur le domaine skiable de La Plagne. C'est un domaine skiable en Savoie, à proximité du parc de la Vanoise. Nous sommes dans la vallée de la Haute Tarentaise, la vallée de la Maurienne est de l'autre côté. Entre les deux, c'est le massif de la Vanoise. Nous repérons des zones de tranquillité pour le tétras-lyre.

    Intervenant 2 - Alain Peker, accompagnateru moyenne montagne
    Les animaux sauvages, en hiver, sont en survie. Ils ont besoin d'être peu dérangés pour éviter tout simplement qu'ils ne disparaissent.

    Intervenant 1
    La stratégie du tétras-lyre pour se protéger du froid est de faire des igloos dans la neige. En domaine skiable, il est présent. On lui crée des zones de tranquillité pour éviter que les skieurs le dérangent en pleine journée. Ce n'est pas nouveau, la démarche existe depuis plusieurs années. Elle est coordonnée par l'OGM, qui est l'Observatoire des Galliformes de Montagne.
    Ça fait plus de 20 ans qu'on travaille avec le domaine skiable. Initialement, on a beaucoup travaillé sur les problèmes de percussion des oiseaux avec les câbles.

    Intervenant 3 - Raphaël Chenal, chef de rojet environnement, Société d'aménagement de la Plagne
    Ce que l'on fait depuis plusieurs années est de visualiser les câbles de remontées mécaniques en les équipant de dispositifs qui les rendent plus visibles et limitent les risques de collisions avec les oiseaux.

    Intervenant 1
    On retrouve des oiseaux morts. Mais il peut aussi bien en avoir dix qui se sont percutés dans les câbles. Pour chaque infrastructure, il y a un système de visualisation. Pour les téléskis, un flotteur rouge est mis sur ce qu'on appelle une corde ligne de sécurité, qui est très fine.
    Elle fait six mn. Sur les télésièges et télécabines c'est le burn-mark. On alterne la couleur orange et la couleur blanche. Il faut savoir que la couleur blanche est photo luminescence. On voit de la lumière la nuit. Nous avons eu des preuves que les oiseaux percutaient le câble en pleine nuit.

    Aujourd'hui, nous avons tout un panel de représentants : des acteurs de la montagne, de l'Office national des forêts, le service des pistes, la Société d'aménagement de La Plagne, qui est là pour gérer tout ce qui est remontées mécaniques, des accompagnateurs en montagne, et le monde de la chasse aussi.

    Nous appliquons une méthodologie qui vise à faire de la concertation pour une meilleure appropriation de la zone par l'ensemble des acteurs de la montagne. Le fait de créer la zone avec eux, le fait d'échanger sur leurs pratiques, de dire à tel endroit on passe tous les jours, on ne va pas pouvoir passer autrement, ça fait une meilleure appropriation et un meilleur respect de la zone.

    Intervenant 2
    Nous sommes sans arrêt sur le terrain, donc c'est important d'une part, qu'on donne notre avis pour que l’on ne se retrouve pas avec des zones impraticables.
    D’autre part, définir ensemble ces zones de protection qui pour nous sont vraiment bienvenue, est essentiel.

    Intervenant 1
    Là, on est sur une des zones qui a été choisie lors de groupes de concertation réalisée en salle. Sur cette zone, il y avait à la fois du tétras-lyre et de la fréquentation de skieurs. L'idée est d'aller voir s’il y a des zones qu'on peut matérialiser pour que la fréquentation soit moins importante.

    On va vérifier. Nous refaisons des comptages pour voir si les oiseaux sont toujours présents. Après, nous sommes allés beaucoup plus loin sur certains domaines skiables où on a installé des balises GPS sur le dos des tétras libres. On les a capturés pour voir s'ils sont bien présents dans les zones créées.

    Sur une zone de tranquillité, on a des crottiers qui nous donnent un indice de présence d'individus. Par contre, si on a 20 crottiers, c'est peut- être le fait d'un seul individu. Quand on veut connaitre le nombre d'oiseaux, il faut qu'on aille beaucoup plus loin, avec de l'analyse génétique des crottes pour pouvoir déterminer le nombre d'oiseaux présents.

    Alors, on pourra mettre ce petit panonceau jaune. C'est assez parlant quand même, comme on l'utilise sur plusieurs domaines skiables. Les gens commencent à identifier ces petites zones de tranquillité.

    Intervenant 2
    Les gens sont effectivement de plus en plus sensibles à la préservation et à
    l'écologie d'une manière générale. Et puis il y a la préservation de tous ces
    espèces de montagne.

    Intervenant 3
    La mise en défens de zones de tranquillité a été effective pour la première fois l'hiver 2024-2025. On est conscient des impacts relativement importants sur la faune, sur le dérangement. Il faut qu'on apporte notre pierre à l'édifice en préservant certaines zones. On n'est plus là uniquement pour offrir des domaines skiables, des remontées mécaniques ou des pistes bien damées, mais aussi pour préserver la faune et la flore autant qu'on le peut.

    Intervenant 1
    Aujourd'hui, nous sommes sur les premières zones de tranquillité créées à La Plagne. On va essayer d'en créer une chaque année. Nous avons une convention avec la Compagnie des Alpes, qui regroupe un certain nombre de stations. Mais l’idée de cette démarche est qu'elle puisse être menée sur d'autres domaines skiables.

    Expérimentation d'un assainissement écologique au refuge d'Ayous, dans le Parc national des Pyrénées - 2023

    L’expérience valorisée concerne un dispositif d’assainissement écologique économique pour les eaux du refuge, ainsi que l’installation de toilettes sèches gérées en autonomie in-situ.

    La vidéo courte (5 minutes) est destinée en priorité à un public professionnel : gardiens de refuge, concepteurs de refuge, gestionnaires d’aires protégées).

    Vie du réseau - actualités

    Webinaires des temps forts et travaux du réseaux

    2024-2025

    • Lancement d’un appel à manifestation d'intérêt (AMI) le 15 avril 2024. Les projets portés par des structures françaises de recherche seront construits et menés avec au moins un gestionnaire d’aire protégée. Ils apporteront des résultats tels que des connaissances, analyses, outils, méthodes et recommandations pour améliorer la compatibilité des activités humaines avec la préservation de la biodiversité. Les résultats seront opérationnels afin d’être directement mobilisables par les acteurs (gestionnaires d’aires protégées, socio-professionnels, collectivités territoriales, etc.).
    • Renforcement de l’animation dans le cadre du Life Biodiv’France. L’animation du réseau Sinapce sera assurée par un(e) chargé(e) de mission, qui œuvrera également au renforcement des liens recherche/gestion (recrutement OFB au cours du 1er semestre 2024).
    • Tournage d’une 3e vidéo sur le thème de la gestion du risque incendie dans le Parc naturel régional des Alpilles.

    Rejoindre la démarche Sinapce

    Rejoindre le réseau

    Vous êtes gestionnaire d'un site ? Et vous portez une action visant une meilleure adéquation entre une activité et les enjeux de biodiversité ? Cette expérience se situe dans une aire protégée et vous semble utile à valoriser ?

    1. Remplissez la grille d’auto-évaluation, afin de vérifier si le site concerné entre dans les critères communs au réseau.
    2. Rapprochez-vous de votre tête de réseau nationale, pour vous suivre et vous accompagner dans la démarche, et aboutir à la rédaction d'une fiche de retour d’expérience à soumettre au comité de pilotage du réseau Sinapce.

     À noter : non gestionnaires, vous pouvez également proposer une expérience, en contactant le gestionnaire de l’aire protégée où elle se situe pour l'associer.

    Suivre les avancées du réseau et participer aux événements : contacts

    Pour toute question ou être informé des activités : reseau-sinapce (a) ofb.gouv.fr