Les gestes du quotidien

Les produits que nous consommons, les déchets que nous générons ainsi que nos pratiques de jardinage ou de loisir ont un impact sur les espèces vivantes et leur environnement naturel. Que vous habitiez en appartement ou en maison, vous pouvez aider à protéger la biodiversité en adoptant des comportements responsables chaque jour.
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    J’encourage mon entreprise à agir pour la biodiversité

    J’encourage mon entreprise à agir pour la biodiversité

    1 français sur 2 attend des entreprises qu’elles s’engagent pour la nature

    Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la réduction de leurs impacts sur la biodiversité mais aussi dans sa restauration et la valorisation des écosystèmes. En fait, toutes les entreprises sont concernées.

    Avez-vous déjà interrogé votre entreprise sur le cycle de vie de ses produits depuis l’exploitation des ressources en passant par la production et jusqu’au traitement de ses déchets ? … A-t-elle réalisé un diagnostic de ses impacts sur la biodiversité et en matière de réchauffement climatique ? Vous pouvez l’inciter à développer une stratégie pour réduire ses impacts, ou entamer un rapport RSE dans lequel la biodiversité trouverait sa place.

    Pour faire de votre entreprise un espace de biodiversité, elle doit tenir compte du site où elle est implantée.  Végétaliser les murs et les toits, verdir les parkings et éviter leur imperméabilisation (béton, bitume), aménager des espaces verts, planter des haies et des plantes locales, tailler les arbres en respectant les cycles de vie, créer une mare ou changer les pratiques de tonte et de fauche sont autant de gestes qui préservent la biodiversité. De plus, ils offrent un cadre de travail de qualité à leurs salariés qui peuvent eux-mêmes prendre part aux aménagements.

    Avant tout, bannissez les jetables (gobelets, touillettes etc.) de l’entreprise au profit des mugs en céramique et des carafes en verre. Recyclez le papier et les cartouches d’imprimantes. Vous, dirigeants pourraient encourager le co-voiturage et les transports doux grâce à un parking à vélo, une indemnité kilométrique pour les salariés se rendant sur leur lieu de travail à vélo mais aussi demander à ce que les salariés réduisent les consommations d’eau et de papier.

    Pour aller plus loin :

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    J’évite d’acheter des emballages

    J’évite d’acheter des emballages

    10x plus de pollution plastique dans les océans depuis 1980

    Les importants progrès réalisés en matière de tri, de recyclage et de réutilisation des plastiques ne suffisent plus… les déchets sont de plus en plus nombreux dans la nature.  La solution la plus efficace : éviter de les acheter, en favorisant le vrac notamment.

    Bouteilles, gobelets, rasoirs jetables et sacs en plastique mettent 6 à 8 siècles à se désagréger. Même devenus microscopiques ils continuent de contaminer l’air, l’eau, les sols et les sédiments.

    Sur terre, ces plastiques diminuent la capacité des sols à retenir l’eau ainsi que leur fertilité. En mer, c’est un autre désastre. Chaque année 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans les océans. Ils sont acheminés par les fleuves, polluant au passage rivières et plages. Oiseaux, tortues marines, dauphins et autres mammifères marins sont régulièrement blessés ou meurent étouffés. Quant aux microplastiques, on les retrouve jusque dans le plancton et les plus petits crustacés qui contamineront à leur tour d’autres espèces de la chaîne alimentaire marine. On en retrouve même dans le corps humain.

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    J’incite ma commune à réaliser un atlas de la biodiversité communale

    J’incite ma commune à réaliser un atlas de la biodiversité communale

    Plus de 3.500 communes couvertes par un ABC

    La biodiversité est-elle riche et florissante autour de ma commune ? Comment la protéger ? Comment la valoriser ?

    Un ABC (atlas de la biodiversité communale) a pour projet de répondre à ces questions en mettant à contribution les élus et les habitants. Tous se mobilisent pour établir un inventaire cartographié des espèces animales comme végétales présentes. Une balade en famille, la création d’un potager ou un chantier de construction sont autant d’occasions d’identifier et de noter les espèces croisées.

    Cette cartographie permet de mieux visualiser et donc de comprendre plus facilement les enjeux auxquels la collectivité devra faire face. On peut alors définir des recommandations et agir : en effet, on ne peut protéger que ce que l'on connaît ! Mobiliser sa commune pour la création d’un atlas est donc une action majeure pour la préservation et la valorisation de la biodiversité. C’est premier pas vers la prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement de la collectivité. En plus, c’est ludique et fédérateur !

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    J’incite mes élus à créer des espaces dédiés à la biodiversité

    J’incite mes élus à créer des espaces dédiés à la biodiversité

    127 communes ont participé au dernier concours de la capitale de la biodiversité

    La biodiversité rend de nombreux services à la ville, des atouts dont vos élus doivent être conscients. A tous les niveaux, elle améliore le cadre de vie. Les végétaux jouent un rôle dans la régulation de la température, améliorent la qualité de l’air, de l’eau et influent sur le bien-être des habitants.

    Comment accueillir la biodiversité ? En créant des parcs, des jardins, des chemins de balade et autres zones de jeux ou de détente, en végétalisant les espaces publics existants. Mais attention, pour que la biodiversité remplisse efficacement et durablement son office, il faut veiller à adopter des pratiques favorables à la préservation de la faune et de la flore. Par exemple, choisir des plantes locales de la marque Végétal Local mieux adaptées au climat, varier les hauteurs et les espèces, tailler les arbres en respectant les cycles de vie, végétaliser leurs pieds, préserver les sols par le paillage et les couvre-sols, ou encore laisser se développer une végétation spontanée. Si votre ville fait tout ça, elle pourrait bien finir capitale de la biodiversité. Si, si, ça existe !

    Certaines communes mettent en place des permis de végétaliser pour permettre aux habitants de végétaliser leur quartier. Pour en savoir plus, renseignez vous auprès de votre mairie.

     

    Pour aller plus loin :

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    J’installe des abris pour les animaux dans mon jardin

    J’installe des abris pour les animaux dans mon jardin

    La faune a besoin de refuges tout au long de l’année, mais c’est spécifiquement du printemps à l’automne que ce besoin devient vital. Les animaux ont besoin d’un endroit où se reposer, se protéger des intempéries et se reproduire à l’abri des prédateurs. Privilégiez des abris naturels.

    Délimitez un coin de votre jardin avec une haie champêtre d’essences végétales locales et diversifiées, des plantes hautes, des fleurs, des baies et quelques arbres et arbustes. Ensuite, il reste à aménager ce petit havre de paix. Une mare fait à la fois office d’abreuvoir, de source de nourriture et de lieu de reproduction pour les grenouilles et crapauds fortement impactés par la disparition des zones humides. Une vieille souche,  un mur en pierres sèches plein de cachettes ou un tas de bois accueilleront coléoptères, abeilles solitaires, hérissons, salamandres et quelques oiseaux et mammifères cavernicoles. La clôture ne sera pas hermétique et prévoira quelques passages pour les hérissons et petits mammifères. De la même manière, un tas de branchages morts attirera passereaux et insectes. Si vous vivez à la campagne, les chouettes trouveront leur place dans les cavités de vos mansardes ou grands arbres ou dans des nichoirs que vous aurez installés. Elles repousseront les petits rongeurs, les sauterelles et les limaces.

    Abeilles, bourdons, guêpes, papillons… ils sont indispensables au foisonnement de la végétation et aux cultures.  Vous pouvez les nourrir en plantant des espèces mellifères riches en pollens et nectar comme le framboisier, groseillier, arbousier, bourrache, romarin et thym. Par ailleurs, si on laisse un coin du jardin au repos, des espèces végétales sauvages y pousseront attirant de nouveaux pollinisateurs. Place aux renoncules rampantes, pâquerettes, trèfles blancs, achillées, millepertuis, etc.

    Bien sûr on ne gâche pas tout en pulvérisant son jardin, son balcon ou ses allées de pesticides. Pour rappel, ils sont interdits aux particuliers depuis le 1er janvier 2019.

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    J’opte pour un jardin au naturel

    J’opte pour un jardin au naturel

    4,6 millions de tonnes de pesticides déversées chaque année dans le monde

    Depuis 2022, les pesticides sont interdits dans les lieux privés à usage collectif et dans les lieux accueillant du public. Adieu pesticides et bonjour méthodes naturelles… chez vous aussi ! Pour rappel, ils sont interdits aux particuliers depuis 2019
     
    Alors comment jardiner sans pesticides ? Choisissez des plantes locales qui sont mieux adaptées au climat mais aussi à la nature du sol et dont l’entretien est plus facile. Il existe également des combinaisons de plantes qui combattent les indésirables, chacune protégeant l’autre. Vous pouvez aussi pratiquer le paillage pour protéger vos sols. Savoir identifier les ravageurs et les maladies permet également de mieux les prévenir et de réagir plus vite. C’est ainsi que votre jardin deviendra un florissant refuge naturel pour la biodiversité.
     
    Si vous détenez toujours des pesticides, ne les jetez surtout pas dans vos poubelles ou canalisations. Ils contamineraient les sols et les cours d’eau. Rapportez-les simplement à la déchetterie où ils seront traités.

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    J’utilise du terreau sans tourbe

    J’utilise du terreau sans tourbe

    2x plus de carbone stocké dans les tourbières que dans toutes les forêts réunies

    Lorsque les matières végétales (notamment les sphaignes, espèces proches des mousses) se décomposent dans les zones humides, elles se gorgent d’eau, elles forment des tourbières qui abritent de nombreuses espèces rares, protégées ou menacées. Cette ressource très nutritive est pillée pour entrer dans la composition des terreaux. À force d’extraction, les tourbières disparaissent peu à peu et peinent à remplir leur fonction de rétention de gaz à effet de serre.  En effet, leur remarquable capacité de stockage du carbone joue un rôle essentiel dans l’atténuation de certains effets des changements climatiques. Cette action bénéfique est menacée par le drainage, les incendies et l’urbanisation qui, chaque année, détruisent près de 40 000 km2 de tourbières.
     
    La plupart des jardiniers amateurs ignorent ces faits et participent sans le savoir à une agression contre la biodiversité. Pour éviter la destruction des tourbières, il est important de lire les étiquettes et de choisir un terreau sans tourbe.

    Pour aller plus loin :